1. Abusée ?


    Datte: 23/04/2018, Catégories: Première fois Auteur: Emile, Source: Hds

    ... devisons déjà dans la langue de Shakespeare. A nouveau, il me bombarde de questions intimes. Je n’y vois malice car il est curé et exerce sa curiosité de la même façon que mon confesseur. Toujours en anglais, je parle de mes émois de jeune fille, de mes pensées coupables et de mon désert affectif. Nous en sommes à un tel niveau d’intimité que, dès le début de la conversation espagnole, je ne suis nullement étonnée de sentir sa main caresser ma cuisse nue. Je ne suis pas plus choquée lorsque, après un long moment de ce plaisir caressant, elle entre sous mon short pour remonter jusqu’à l’aine. Par contre, dès que nous nous sommes quittés après le même rituel, un peu plus sur les lèvres, un peu moins à la commissure, l’émotion m’envahit et la semaine entière me paraitra un calvaire.
    
    Inutile de dire que je me précipite au rendez-vous suivant. Même accueil plein de tendresse. Je reste plus longtemps dans ses bras, sa tête au creux de mon cou, et m’y trouve fort bien. Lorsque nous nous asseyons enfin les confidences (In english please !) reprennent de plus belle. Un peu les siennes, beaucoup les miennes. Je lui avoue qu’il me trouble et m’a fait découvrir une variante frénétique de la masturbation. Son œil brille de mille feux et sa main remonte dans ma culotte. J’ai un moment de flottement car il touche maintenant mes grandes lèvres et mon clitoris que je trouve trop longs et peu proportionnés à ma taille. Mais ils sont apparemment à son gout et ses mouvements rapides ...
    ... m’enflamment bientôt plus que je ne l’ai jamais été. Opportunément, je trouve « My god ! » comme principal outil de vocabulaire et me laisse aller. Il m’apprend : « sex, cock, slut, pussy, boobs, tits, knickers, panties, vagina, vulva... » et j’en redemande. J’ai l’impression que nous faisons l’amour à la britannique et rien ne me choque. Lorsque le temps vient de plutôt parler « coñazo, polla… », je suis en petite culotte, ma tunique troussée jusqu’aux épaules et ses mains sont à l’ouvrage tant sur mon sexe que sur la pointe douloureuse de mes tétons. Vers midi, je suis au bord de l’évanouissement et il arrête enfin. Il m’assoit sur ses genoux et me prend dans ses bras. Je sens sa soutane se frotter tout doucement sur ma peau nue. Pas très érotique ! Au bout d’un moment, ses yeux se révulsent et son corps est secoué de curieux tremblements, puis il se calme. Ce câlin dure une telle éternité que mes parents me font le reproche de mon retard avant de me demander pourquoi je suis aussi lunaire aujourd’hui.
    
    Une semaine passe encore, volcanique. Je me défoule en de longues promenades en marche rapide. Mon chien n’en revient pas de me voir aussi agitée que lui. Le jeudi venu, je m’astique de fond en comble, me lave les cheveux, taille ma toison pubienne, m’épile le dessous des bras et me parfume. Me voilà prête à l’outrage. J’oublie délibérément ma culotte, choisis les vêtements qui permettent d’accéder sans encombre à mon intimité. Lors de mon arrivée, je le sens plus ému qu’à ...