Chauds, chauds, chauds les tropiques - Histoires de Sexe

Chauds, chauds, chauds les tropiques

... Cyril est un garçon intelligent qui n’aurait jamais pris ce risque avec la femme de son patron sans être sûr de son fait. Il savait que j’étais très occupé loin de la case, il s’est rendu compte que tu étais sous la douche, et enfin il a profité de l’heure qui était celle où il était autorisé à entrer dans la salle d’eau sans nous prévenir. Il a eu raison, car la facilité avec laquelle tu as cédé à ta pulsion montre bien que tu étais mûre pour accepter cette aventure. Es-tu sûre que cette rencontre sexuelle a été pour toi absolument fortuite ?
— Avant ça, je n’avais pas la moindre idée des penchants de Cyril à mon égard. Je m’entendais bien avec lui, sans plus. Si tu me demandes comment je le trouvais physiquement, je répondrais que je le trouvais très bel homme. Je te dirais aussi qu’en d’autres circonstances, l’idée d’une petite aventure avec lui m’aurait sûrement traversé l’esprit. Tout ceci est bien normal. Mais dans le contexte de notre vie là-bas, avec toi à mes côtés, ces suppositions sont irréalistes et absurdes. Et si je m’étais aperçue que je lui plaisais physiquement au point qu’il tente quelque chose, je n’aurais rien fait pour l’encourager.
— C’est en contradiction avec ce qui s’est passé.
— Pas du tout. Ce qui s’est passé a été l’aboutissement d’une série de coïncidences tout à fait imprévisibles. S’il a manœuvré pour se retrouver seul avec moi dans la salle d’eau et tous les deux à poil, je n’y suis strictement pour rien. Mais si tu fais intervenir mon ...

... inconscient, je suis incapable de te répondre quoi que ce soit… Si de telles pulsions bien cachées dormaient en moi, on peut effectivement penser qu’elles se sont bien réveillées quand je l’ai vu devant moi exhibant une si belle érection. Il est clair que, inconscient ou pas, je n’ai pas pu résister. Si j’étais restée de marbre, je ne serais pas la femme qui te donne autant de plaisir, comme tu me le dis souvent.

Catherine avait raison. Cette lecture m’avait mis dans état pas possible, et elle en a bénéficié probablement au-delà de ce qu’elle pouvait attendre ou espérer. Après, elle m’a avoué :

— Tu m’as fait l’amour divinement. Si c’est cette lecture qui t’a motivé, demain soir quand tu auras lu la suite… ce sera torride. J’ai hâte d’être à demain soir ! La façon dont ton imagination me représente en train de baiser me fascine et explique certains de tes fantasmes. Je vais sûrement les réveiller quand tu liras la suite.
— Beaucoup d’hommes sont comme moi. Mais pourquoi attendre demain ?
— Je n’ai pas fini de rédiger. Je pourrais te faire un récit oral rapide. Je veux que tu comprennes, et pour cela je dois me replonger dans mes souvenirs, les mettre en ordre, surtout en ce qui concerne ce qui s’est passé dans ma tête. Tu sais maintenant qu’il y aura dans ce récit de l’érotisme, et je ne veux pas tomber dans la pornographie ni dans la vulgarité. Pour cela, il faut bien choisir les termes ; mais trop édulcorée, cette lecture ne te satisferait pas : tu resterais sur ta faim. ...