1. "Pharomones" bretonnes ou le miracle de Ste Cécile


    Datte: 22/04/2018, Catégories: f, fh, couple, vacances, plage, hotel, voyage, amour, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation Oral pénétratio, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... que Cécile pourrait avoir envie de partager, quelle qu’en soit l’issue.
    
    Fragilisé, je redeviens maladroit, et je préfère remettre à plus tard ce que je ne suis pas entièrement sûr de pouvoir conclure immédiatement. Je la couvre de gestes tendres et de baisers, sans plus. Nous finissons par somnoler quelque temps, puis décidons de reprendre la route. Au moment d’enfourcher nos bécanes, ma frustration prend le dessus. Cécile, qui ne laisse transparaître aucune déception, me fait une description du paysage qui s’étend à l’horizon, avec la ville de Brest sur notre droite et le phare du Minou (2) à notre gauche. Je saisis l’occasion pour faire preuve de ma nullité au rebond d’une phrase somme toute anodine.
    
    — Ils sont poétiques, les Bretons, quand ils baptisent leurs phares, non ? dit-elle dans un clin d’œil.
    — Des gens fantastiques, sauf que, si j’ai bien lu la carte, nous sommes sur la pointe des Espagnols, ici, non ? (2)
    — Euh, oui, … ça pose problème ?
    — Ben, la pointe d’un Espagnol, juste à côté de ton Minou, ça ne me plaît qu’à moitié. C’est une allusion, cet Espagnol ? Tu veux qu’on en parle ?
    — T’es vraiment un tordu ! explose-t-elle.
    
    Ce jeu de mots ridicule tombe particulièrement à plat. Et pour la première fois depuis le début de nos vacances, je sens la colère monter en elle. Au moment où elle se remet en selle, elle s’écrie même que je suis un gros lourd et que j’ai vraiment le don pour casser l’ambiance.
    
    Dès les premiers coups de pédale, elle met une ...
    ... nette distance entre nous. Mal entraîné, je passe le reste de la ballade derrière elle. Le mieux que je puisse m’offrir, c’est la vision du bas de son dos qui balance nerveusement dans l’effort. J’essaie d’occulter celle de ses fesses écartelées par la selle profondément enfoncée entre ses cuisses. Rien de cet excitant spectacle ne m’est destiné.
    
    De retour dans notre chambre d’hôtes, j’ai à peine assez de forces pour tenir debout. Je ne peux en vouloir à Cécile de se montrer renfrognée. Lorsque je sors de la douche, je la retrouve endormie sous les draps. Je sais plus très bien comment réparer ma maladresse, et n’ose la rejoindre en me serrant contre elle. En soulevant délicatement le drap, je m’aperçois toutefois qu’elle est allongée sur le ventre, nue, les cuisses légèrement écartées, les reins cambrés.
    
    Veut-elle m’achever en m’excitant de la sorte, pour mieux me donner le coup de grâce d’un refus cinglant ? Je commence par respecter son apparent sommeil et son immobilité. Rien ne peut pourtant m’empêcher de la contempler. Je l’ai trop dans la peau. Je serais prêt à me jeter à ses pieds, pour qu’elle me reprenne en mains, qu’elle me bande, m’enfonce en elle, me godemiche, puis me vide en un tour de main, tout en s’envoyant en l’air dans un grand éclat de rire.
    
    Dans l’état dans lequel je suis à ses côtés, dans lequel elle m’a mis peu à peu depuis que nous vivons ensemble, elle seule a la clef de ma virilité. Depuis le début de ce voyage, face à l’intensité de son ...
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