"Pharomones" bretonnes ou le miracle de Ste Cécile
Datte: 22/04/2018,
Catégories:
f,
fh,
couple,
vacances,
plage,
hotel,
voyage,
amour,
dispute,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
Masturbation
Oral
pénétratio,
Humour
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... ces quelques jours « pour nous réapprendre ». Une manière élégante de me faire comprendre que je ne suis plus maître de nos plaisirs.
oooOOOooo
Je ne garde pas un souvenir très précis de la petite bourgade qu’elle me fait visiter après cette expérience maritime, tant je suis concentré sur les moindres mouvements de son corps sous sa robe, sur chaque détail de sa féminité triomphante, dont elle me laisse profiter à distance. Je flotte sur un nuage de désir. Je tente presque involontairement de me montrer sous mon meilleur jour. De la reconquérir, en d’autres termes. À voir ses yeux rieurs, et sa manière discrète de m’encourager, je dois être tout aussi lourdaud et prévisible qu’il y a dix ans. Mais mes efforts semblent commencer à porter leurs fruits, comme si ma gaucherie pouvait s’avérer séduisante. Quelques tendres gestes de sa part me le laissent supposer.
Je me sens affreusement bien à ses côtés, l’esprit et le cœur anesthésiés d’amour. J’en viendrais presque à trouver la Bretagne sympathique. Le temps passe sans que nous nous en apercevions. À la nuit tombée, elle déniche un restaurant romantique dans un village perdu. À croire qu’elle a vécu toute sa vie dans cette campagne. Le choix des mets est à nouveau assez étendu : plateau de fruits de mer ou crêpes. Mutine, Cécile choisit cette fois les crêpes, en précisant dans un clin d’œil qu’elle ne renonce que très provisoirement aux huîtres.
J’apprécie cette touchante attention. Comme je lui suis reconnaissant, ...
... une fois de retour dans notre chambre d’hôtes, de sa manière de se lover contre moi au moment de dormir, sans le moindre geste équivoque. Les sens apaisés par les plaisirs qu’elle s’est donnés, elle est en tendresse cette nuit. Une tendresse qui n’attend aucune performance de ma part.
Nous dormons longuement, dans un agréable mélange des corps. Une sensation que nous n’avions plus partagée depuis longtemps. Le lendemain matin, gavés des chastes embrassements de la nuit, nous partons pour une longue ballade à vélo, entrecoupée d’un frugal repas. Nous arrivons dans l’après-midi à l’endroit qu’elle voulait me faire découvrir, une impressionnante falaise, face à une mer qui se déchaîne sur de sombres rochers.
Nous nous allongeons pour profiter des rayons de soleil qui filtrent au travers de la brume. Je sens Cécile à nouveau enjouée, caressante, amoureuse. Nous profitons longuement de cet instant de tendresse, sans nous soucier du temps qui passe. Mes mains partent à la découverte de son corps, sur les chemins que j’ai déjà parcourus si souvent. Sa peau est douce, glisse agréablement sous mes doigts. J’écarte une à une les couches de tissu qui me séparent de sa chaleur. Elle m’encourage par de légers soupirs. Elle est prête, si telle est mon envie, mais elle ne montre aucune impatience. Quoi de plus rassurant. Cela n’empêche toutefois pas mon esprit de se remettre à tourner à vide, à se crisper sur une éventualité d’insuffisance, plutôt que de se laisser convaincre par ce ...