1. "Pharomones" bretonnes ou le miracle de Ste Cécile


    Datte: 22/04/2018, Catégories: f, fh, couple, vacances, plage, hotel, voyage, amour, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation Oral pénétratio, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... des terres, la fin de notre flamme. Je ne connais rien au soufflage de verre. Ne peut-on faire renaître la flamme en soufflant sur les braises ? En soufflant doucement, pour ne pas éteindre la flamme fragile. Souffle léger, patient. Être entièrement dans le don de moi, me fondre en elle.
    
    Comme un robot, je finis par monter jusque dans notre chambre. Quelques instants plus tard, je me retrouve allongé, nu, mes lèvres ventousées contre l’intimité de ma femme. À portée du feu qui couve dans son ventre.
    
    Faire renaître la flamme hors les braises, ne pas éteindre l’infime flamme, l’intime flamme. Je n’aurai pas de deuxième chance. Si le feu ne reprend pas, j’aurai froid jusqu’à la fin de mes jours. Il ne bande pas le souffleur, il est au-delà. J’aime Cécile, au-delà. Si je ne bande plus, comment me donner tout entier, faire renaître la flamme. Elle est la flamme et le souffle, elle est l’amour. M’abandonner à elle, dans un souffle d’amour, comme l’ultime souffle de vie. Lui donner ce souffle ultime.
    
    Mes yeux sont embués, je ne distingue plus le trésor qui s’offre entre les cuisses de mon aimée, mais j’en sens l’intense chaleur. J’ai si peur de mes insuffisances, peur de voir la flamme vaciller, puis s’éteindre. Cécile ne fait plus un geste. Je la sais attendre, avec cette infinie patience de la femme amoureuse.
    
    Je ne sais plus, aide-moi, mon amour, aide-moi, je t’en supplie.
    
    J’ai dû hurler, me débattre, comme dans un mauvais rêve. Elle prend ma tête dans ses mains ...
    ... et me fait m’allonger contre son flanc, sous son aile. Je pose mes lèvres dans le creux de son bras. J’inhale désespérément les senteurs de femelle que j’y découvre, comme un noyé reprend une dernière inspiration avant de disparaître dans les flots de la baie des Trépassés. L’odeur envoûtante de son corps se mêle à ma dernière respiration. Celle qui m’emporte Dieu sait où.
    
    Étrangement, un puissant frémissement parcourt alors mon corps et va se planter entre mes reins. Puis un autre, et un autre encore, à chaque fois que je prends dans mes poumons les senteurs de ma belle. Plus de doute maintenant, ma queue se tend alors que tout concourt à m’inhiber. Je glisse mes lèvres sur la poitrine de Cécile, et je pars à la découverte de nouvelles fragrances, entre ses seins qu’elle me tend à pleines mains. Nouveaux parfums, nouvelles émotions. Mon phare commence sérieusement à clignoter. Avis de tempête prochaine, réduisez les voilures, rentrez les plus fragiles esquifs.
    
    Plus de doute maintenant, je suis en train de me camer aux parfums de Cécile, à ses phéromones de femelle en désir, en amour. Ultime sortilège pour me redonner fière contenance. Alors que je commençais à croire ma virilité en panne, les intenses émanations de son désir, associées aux imperceptibles philtres d’amour que son corps distille, font surgir une énergie inconnue du fond de moi. Sans elle, je ne suis rien. Sans son désir à elle, le mien ressemble à une taupinière à côté d’un menhir.
    
    Si j’en crois ce que ...
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