1. "Pharomones" bretonnes ou le miracle de Ste Cécile


    Datte: 22/04/2018, Catégories: f, fh, couple, vacances, plage, hotel, voyage, amour, dispute, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme odeurs, Masturbation Oral pénétratio, Humour Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... vient de dire notre hôte, c’est pourtant bien à moi qu’il appartient de faire naître le premier émoi. Autrement. Je n’ai pas à faire un bien grand effort. Comme dans la parabole du paralytique, imbibé des philtres amoureux, je me dresse et marche vers le saint du saint, vers l’intime chapelle où déposer mon offrande. Où me déposer, où me répandre même, si tel est son bon vouloir.
    
    Elle se prend au jeu, retrouve les gestes qui nous amènent d’ordinaire rapidement au plaisir partagé. D’un frôlement des doigts sur mon front, comme une bénédiction impie, elle éloigne mes doutes virils. Elle est à nouveau entièrement en désir, confiante, avide de ce qui se dresse entre mes jambes. Se glissant sous moi, elle me tend son ventre impatient.
    
    À l’instant où elle me prend en elle, d’un coup, sans préliminaire, une petite voix me souffle qu’il s’agit rien moins que du miracle de Sainte Cécile, patronne des verges indécises. Bénie soit-elle entre toutes les femmes ! Bénies soient sa patience et sa compréhension !
    
    Elle pose ses mains légèrement sur mes reins, pour mieux me guider, pour mieux se laisser submerger. Ma queue gonflée la remplit entièrement, se gave de chaque contraction de ses muscles intimes. Elle sourit, elle m’a repris en elle, bien plus profondément que ne le permettent nos sexes emboîtés.
    
    — Parle ! Dis-moi !, murmure-t-elle en caressant ma joue.
    — Le moins qu’on puisse dire, c’est que ton désir n’est pas émoussé, malgré mes insuffisances, ma lourdeur…
    — Et le ...
    ... plus qu’on puisse dire ?
    — Que t’es vraiment canon, que je ne me lasse pas de te contempler, que chaque détail de ton corps me fait envie…
    — Encore…
    — Que j’aime la forme de tes seins, la largeur de tes hanches, la rondeur de tes cuisses…
    
    Je ferme les yeux, pour mieux profiter de ce que nous partageons. Elle poursuit sur le même mode.
    
    — Le moins que je puisse dire, c’est que j’aime tes élans de sincérité, juste là, dit-elle en enserrant ma tige au plus profond de son vagin.
    — Et le plus que tu puisses dire ?
    — Que t’es un mec bien, qui ose montrer ses faiblesses, ses doutes, habile de ses dix doigts, qui n’a pas la langue dans sa poche, dont j’adore sentir le regard posé sur moi.
    — Encore…
    — Qu’il y a deux mois, j’ai quitté le mec que je retrouvais le mardi à midi, pendant ton entraînement de squash. Définitivement.
    
    Normalement, face à un tel aveu, je devrais péter un câble, me ratatiner de rage et de dépit, implorer ou au contraire déplorer vigoureusement, me rebiffer. C’est tout le contraire qui se passe. Bercé par les mains de Cécile, maintenant posées sur mes fesses, comme si de rien n’était, j’accélère progressivement le rythme de ma pénétration. Occultant ce qu’elle vient de dire, je me mélange enfin assez à elle pour sentir son ventre s’ouvrir, pour la sentir s’ouvrir pour moi, et m’accueillir dans le plus secret de son intimité.
    
    Elle s’est envoyée en l’air avec un autre ? La belle affaire ! C’était avant. C’était au temps de l’autre moi, le myope, ...