Estelle
Datte: 22/04/2018,
Catégories:
fh,
fffh,
hotel,
préservati,
pénétratio,
Humour
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... ravi en m’instruisant :
— Vous ne pouviez pas lui faire davantage plaisir ! Estelle adore les fleurs !
— Je n’en ai jamais vu d’aussi magnifiques ! m’expliqua la jeune femme. Merci infiniment !
— Excusez-moi encore, mademoiselle, dis-je une dernière fois en tournant les talons.
Mais sa voix gênée m’arrêta :
— Non, c’est plutôt à moi de vous demander pardon, je n’aurais pas dû vous… euh… enfin…
— Ne vous inquiétez pas. Tout va bien.
En désignant le bar de l’hôtel, de l’autre côté du grand hall, je continuai à me la jouer :
— Je vous offre un verre ?
Elle me regarda avec un sourire coquin en rougissant encore un peu plus, puis tourna vers Karim des yeux de gamine à qui l’on a promis d’aller faire les soldes et qui attend l’autorisation et la carte bleue de son père.
— Vas-y, fit son moyen chef, grand seigneur, avec un drôle de clin d’œil. Si y a un coup de rush, je te sonne au bar…
Si elle avait pu l’embrasser, elle l’aurait fait. Du coup, elle contourna le desk et ce fut moi qu’elle vint embrasser, ni tout à fait sur la joue ni tout à fait sur la bouche.
— Karim, je te confie mes fleurs, lança-t-elle en me prenant la main et en m’entraînant vers le bar.
On s’assit dans l’angle d’une confortable banquette, tout au fond d’un recoin, sorte d’alcôve ; Estelle se serra près de moi. Le barman, qui avait l’air de se faire couramment chier, fut ravi de voir doubler l’effectif de ses clients et se précipita vers nous pour prendre notre commande. La ...
... jeune femme souhaita un cocktail légèrement alcoolisé ; je pris un cognac ; il repartit nous préparer ça. Et elle se serra encore tout contre moi. Trop.
On engagea une vague conversation, que je ne suivais pas vraiment, parlant de l’hôtel, des clients, du temps depuis lequel elle travaillait là. J’étais très ennuyé : d’une part j’étais moi aussi excité (et pas que physiquement) comme un collégien qui séduit sa première gonzesse, et d’autre part, en temps normal, j’aurais tout fait pour me taper cette nana merveilleuse. (Et le plus dur était fait…) Mais là, malgré ma gaule toujours omniprésente, j’avais de méchants scrupules. À tout instant, je pensais à Aurélie, commençant peu à peu à me convaincre que je l’aimais vraiment ; ou encore, quand ma queue prenait le dessus sur mon cœur, à Azura et Pandore, me disant que j’avais déjà largement ce qu’il me fallait ; et puis mes yeux retombaient sur Estelle et une petite voix me soufflait : carpe diem.
Le barman nous rapporta nos boissons, je lui filai cinquante euros en lui disant de tout garder. Il me fit une gracieuse courbette et retourna se faire chier derrière son zinc. Puis Estelle mit partiellement fin à mon hésitation en se collant parfaitement contre moi, en me roulant une grosse pelle et en posant une main sur mon jean, tâtant des doigts ma queue toujours insoumise. Je lui caressai doucement le cou et les cheveux.
— Estelle, je ne sais pas si… commençai-je ensuite, toujours en proie au doute.
— Chhhhut, me fit-elle ...