1. Le Petit Suisse


    Datte: 17/10/2020, Catégories: h, hh, hplusag, jeunes, rousseurs, complexe, amour, strip, intermast, Oral 69, préservati, hdanus, hsodo, lavement, init, confession, nostalgie, Gay Auteur: M.Gentil, Source: Revebebe

    ... total. Je jouissais comme ça, à quatre pattes sur le canapé ou par terre d’une jouissance étrange, le sexe encore mou, mais délivrant par spasmes des giclées épaisses de sperme. Il me félicitait alors sur mes « grosses couilles pleines » entre deux râles et je reprenais ma pipe avec application. Après la jouissance nous parlions d’art et d’antiquités tous azimuts : peintures, assiettes anciennes, objets militaires qu’il refusait formellement d’appeler « militaria ». J’aimais rester nu dans son appartement. Je m’approchais même des fenêtres. Maîtresse de maison.
    
    Les semaines passèrent. Je me suis acheté un maillot de corps de femme en coton année quarante, j’ai encore laissé pousser mes cheveux. Je pense à lui chaque jour, je souris tout le temps. Au collège, dans la rue, on m’appelle de plus en plus « mademoiselle », mais je m’en cogne. Mes parents me trouvent rayonnant. Aux Puces mon amant reste extrêmement discret, mais moi je fais vite, car mon corps semble l’appeler. Nous avons commencé à pratiquer le 69. Lui me lape le gland. Moi je l’engloutis littéralement à en pleurer. De la bile me remonte, mais je m’en fiche. J’aime le prendre jusqu’au fond. Lui offrir cela. Qu’il vienne dans ma bouche. Il commence à appuyer ses doigts contre mon anus. J’objecte :
    
    — Je ne suis pas prêt.
    — Très bien.
    
    En fait, j’attends d’essayer un peu par moi-même, avec mes doigts, et surtout, surtout, je souhaite arriver « propre ». Les jours suivants je me renseigne sur la préparation ...
    ... de l’étape suivante et je reviens un soir, deux jours plus tard. J’ai refusé une soirée cinéma avec mes parents.
    
    J’arrive lavé, frais, parfumé et surtout, ayant pratiqué un lavement entre la salle de bain et les toilettes familiales avec l’angoisse d’une arrivée inopinée. Je déboule chez lui tremblant une fois de plus. Je sais qu’il va venir en moi.
    
    Quand j’arrive chez lui nous nous embrassons longuement, « gourmandement ». Je le caresse comme jamais, c’est mon lion, ce soir. Je me plaque contre lui. Mes cheveux roux brillent au soleil. Je me déshabille dans le salon haussmannien inondé de lumière. Lentement. Mon caleçon glisse sur mon petit sexe. Il tombe au sol. Aphrodite sortie des eaux, Botticelli, mais avec des cheveux plus courts. Aphrodite sortie des limbes pour lui. Mon mâle. Transi malgré la chaleur. Tremblant. Jean, maillot de corps blanc, j’ai tout enlevé. Je reviens à lui. Nos deux sexes collés l’un contre l’autre. Je suis un peu plus bas et je sens sa chaleur, écrasé contre sa poutre de chair tendue. Après l’avoir un peu sucé, je l’emmène dans la chambre, dans les grands draps de coton ancien de son lit majestueux. J’ai baissé les yeux. Je voudrais qu’il me « prenne ». Je le lui ai dit :
    
    — Viens. Je me suis préparé. Viens.
    
    Nous nous embrassons. Il me couche sur le dos, me relève les fesses avec un coussin. Il enfile le préservatif qu’il gardait sous le pied de sa lampe de chevet puis, après avoir massé délicatement mon anus avec du gel, tout doucement, ...
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