1. Le Petit Suisse


    Datte: 17/10/2020, Catégories: h, hh, hplusag, jeunes, rousseurs, complexe, amour, strip, intermast, Oral 69, préservati, hdanus, hsodo, lavement, init, confession, nostalgie, Gay Auteur: M.Gentil, Source: Revebebe

    ... en dessous. Il a saisi une de mes fesses. Sa voix haletait, il semblait lui aussi à moitié endormi, dans le brouillon :
    
    — Putain t’es doux ! Mmmmmh, j’ai trop envie de toi ! Mhhhmmm, je te trouve trop beau, je sais pas, je sais pas. Ton corps…
    
    Je ne bougeais plus, tétanisé. Il s’est plaqué contre moi et j’ai senti alors son sexe, dur, bandé, sec se plaquer contre mon cul et en chercher l’entrée entre mes deux globes ronds. Il s’est plaqué littéralement contre moi, contre mon dos. Il m’écrasait contre les draps, moi encore un peu dans les vapes. Ça m’a réveillé complètement. Fini le charme. Je l’ai repoussé. Je suis parti dans une autre chambre. C’était trop. Trop d’un coup. J’avais tout bien senti. Son sexe dans sa main droite nerveuse, appuyée, cherchant mon trou, je sentais son poing dont émergeait sa queue étroite et très dure, blessante. Chaque phalange pressant mon cul, je les avais senties. Sa deuxième main qui, sûre d’elle, avait abaissé mon boxer, frôlant mon petit pénis blanc à demi tendu, encore un peu mou, déjà un peu dur par les premières caresses.
    
    C’était irréel. Un rêve. Mais trop soudain. Et malgré mon attrait, donc, je n’ai pas accepté la surprise et je me suis enfui.
    
    Au collège, silence total là-dessus. Refus de le laisser s’approcher de moi. Refus tout regard vers lui. Je ne savais comment le gérer. Je l’ai fui littéralement. J’ai refusé même toute ambassade organisée par une bonne amie commune qui m’avait expliqué qu’il souhaitait me parler. ...
    ... Qu’il ne comprenait pas que je l’évite, etc. Je savais pourquoi il voulait me parler, moi. Mais je ne souhaitais rien avec lui. J’avais peur qu’au collège quelqu’un finisse par nous voir, par être au courant n’importe comment alors ce fut un non catégorique. Non. Définitif. Ça m’a fait mal, mais je devais me protéger. Il ne restait qu’un an de collège. Et puis il ne me plaisait pas tant que ça. Et puis je ne savais pas ce que je voulais.
    
    Les Puces. J’ai continué à aller aux Puces. Nous devions être en avril quand un marchand qui était toujours très sympa avec moi m’a glissé un nerveux « Pourquoi tu viens toujours avec ton père ? » discret qui a fait mouche. Dans ses yeux, sa voix gênée, mais excitée, j’ai tout compris. Je n’ai rien répondu, mais en rentrant chez moi je me suis enfermé dans les toilettes et je me suis branlé en pensant à lui. La petite boule de cristal en moi avait explosé. Le samedi suivant j’y allais seul, dans mon duffle-coat, en tee-shirt chiné ample, jean moulant. Je savais ce que je voulais.
    
    Les pas vers son stand-boutique, au Passage, ont été les plus longs de ma vie. Je tremblais. Littéralement je tremblais. J’avais l’impression d’être le petit chaperon rouge marchant vers la tanière du grand méchant loup. D’ailleurs pour éviter d’être reconnu j’avais relevé ma capuche. J’allais passer à la casserole. Ici pas de camarade et l’accueil d’une voix chaude. Le vendeur un quinquagénaire me reconnut tout de suite. Il a cherché mon père, stressé. Son visage ...
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