1. Confiance et liberté


    Datte: 17/10/2020, Catégories: fh, couplus, cocus, hotel, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, confession, cocucont, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    Souvent je commence mes journées de désœuvré en observant, depuis le banc d’un parc, les passants pressés de se rendre à leur travail. Je les termine aussi indolemment en trônant devant le comptoir d’une boîte Toulousaine, matant les donzelles avec envie, mais résigné.
    
    Depuis que ma femme m’a viré, je m’ennuie ferme. Je n’ai plus envie de rien. Elle en avait eu assez de mes crises de jalousie. C’est vrai que j’y étais allé fort. Je pouvais rentrer à l’improviste alors qu’une heure avant je l’avais appelée ou je lui avais envoyé un texto pour lui dire que je rentrerais tard. Je cherchais dans la maison, dans son sac, sur son ordinateur, sur son téléphone, la moindre trace qui me confirmerait ce que je savais au plus profond de moi : elle était infidèle. Je n’ai jamais rien trouvé. Quand elle m’a vu fouiner dans ses relevés téléphoniques, ça a été le début de la fin.
    
    Un psy a essayé de s’occuper de moi, mais il n’a pas réussi à me faire changer. Je suis malheureux depuis toujours et selon lui, ça viendrait du plus profond de mon enfance. On ne m’a pas appris à faire confiance et d’abord en moi-même.
    
    Alors j’observe mes congénères, à la recherche de ces signes subtiles de bonheur. Quand je peux en identifier, je cherche pourquoi et comment ils ont bien pu y arriver ; mais le plus souvent je ne vois que des gens tristes comme moi, quand bien même ils feraient semblant d’être heureux.
    
    Il y a quand même un couple qui me subjugue. Quand ils sortent de chez eux, ils ...
    ... ont toujours le sourire. Et ce sourire ne les a pas quittés quand ils rentrent, seuls ou pas. Ça m’a tout de suite interpellé.
    
    Je les ai croisés à la sortie d’un cinéma, et l’envie m’a pris tout de suite de les suivre. La femme est assez jolie, mais surtout je l’ai trouvé « légère ». Tout en elle est léger. Elle flotte. Ses sourires sont lumineux, ses traits aériens, ses cheveux fluides, et sa démarche semble la déplacer sans effort. Elle regarde son mari comme si elle regardait un Dieu, et en retour il lui envoie un amour fou qu’elle ne peut pas ne pas voir. C’est sidérant.
    
    Ils sont allés dîner et je suis resté comme un con derrière la vitrine du resto à les épier. Ils n’ont pas cessé de se parler, de bouger, de se regarder et de sourire. Je me suis demandé si c’était un couple légitime ou pas, mais voyant leurs alliances j’en ai conclu qu’ils devaient être mariés. Sans doute depuis peu pour être aussi amoureux.
    
    Au sortir du resto, j’ai repris ma filature, les suivant jusqu’au métro. Ils sont descendus à « Barrière de Paris », puis ont marché un peu dans les rues sombres avant d’être accostés par un jeune type qu’ils semblaient connaître puisque la femme lui a fait une bise appuyée.
    
    Son frère, un ami ? Je n’ai pas eu le temps de réfléchir à tout ça. J’ai vu distinctement la femme se hisser sur la pointe des pieds pour embrasser le jeune sur la bouche. Alors là, je n’y comprenais plus rien. Elle et son mari s’étaient embrassés dans le métro, et là elle roulait une ...
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