1. Saint Matthieu et l'ange


    Datte: 15/10/2020, Catégories: fh, hplusag, religion, Collègues / Travail revede, pénétratio, Auteur: Lizbeth, Source: Revebebe

    ... ferme les yeux tellement fort que j’ai l’impression que mes paupières vont éclater. Mon gland est dans sa bouche. Je ne sais plus trop ce qui se passe. Je crois que je suis en train de perdre la raison. Sa langue est toujours là, contre mon frein, et le tout est brûlant, dévorant. J’ai envie de crier ou de pleurer, ou les deux. Je presse sa main dans la mienne. Elle remonte vers ma bouche. Elle a compris. Elle a compris ce que moi-même je n’avais pas saisi : que si elle avait continué quelques secondes de plus, tout aurait été fini.
    
    Ma bouche reprend possession de la sienne. C’est bien ça. Je la possède. Je la dévore. Elle, elle gémit. Nous basculons ensemble sur le côté, elle sur le dos, et moi, sur elle. Si je m’écoutais, je m’enfoncerais en elle, là, tout de suite. Au lieu de cela, je l’embrasse, encore, insatiablement. J’embrasse sa bouche et j’embrasse son cou. Elle retire son pantalon, elle retire sa culotte et je glisse mes doigts dans sa chaleur. Je la regarde. Elle ferme les yeux. Elle se mord la lèvre. Elle a pris deux de mes doigts, elle pourrait en prendre trois. Ou quatre. À ce moment-là, je suis excité comme une bête.
    
    Alors, je descends, je descends vers son intimité. Elle est trempée, ma main est trempée. J’écarte ses cuisses. J’observe mes doigts qui pénètrent en elle. Je prends conscience de ça. Et je regarde ce spectacle. Son sexe. Ouvert. Ouvert pour moi. Mon visage est appuyé contre l’intérieur de sa cuisse gauche et je suis fasciné. Je regarde son ...
    ... sexe avec excitation, tendresse, délectation, presque sans gêne, comme le ferait un enfant devant lequel se dresserait l’Origine du monde.
    
    — Il faut que tu me prennes maintenant, articule-t-elle.
    
    Je mets un peu de temps à réaliser, à sortir de mon émerveillement. Bien sûr, qu’il faut que je la prenne. Je n’attends plus que cela : me retrouver au fond d’elle, recouvrer enfin le repos. Je me place au-dessus d’elle et la pénètre, sans ménagement, mû seulement par sa demande, et par mon désir trop longtemps contrôlé. J’avais oublié cette plénitude. J’avais oublié combien la plénitude de la pénétration était encore plus réconfortante qu’excitante. Elle gémit, encore, et moi je m’entends lancer des soupirs mâles que je n’avais pas laissés sortir depuis des années. Le mouvement est rapide, profond. Je sais que je me perds en elle. Ou bien je me retrouve.
    
    Soudain, elle m’arrête. Puis elle passe sur moi, moi sous elle, et elle s’empale sur mon sexe. Je ne sais pas comment je tiens le coup. Un reste de fierté, sûrement. Elle monte, descend, sur moi, comme pour m’arracher son plaisir, seule. Mais je ne suis pas en reste. Une fine pellicule de sueur la recouvre et fait briller sa peau, par endroits, à la lueur de la nuit enfin tombée. C’est comme une apparition. Elle fait tomber ses mains sur mon torse et gémit, elle gémit de plus en plus fort. Elle crie, elle hurle. Elle s’effondre dans mes bras, et moi j’accélère la cadence. Son cri est ininterrompu, alors que je projette mon ...