Solstice d'un fleuve
Datte: 13/10/2020,
Catégories:
f,
ff,
ffh,
inconnu,
enceinte,
fépilée,
vacances,
bain,
voyage,
collection,
amour,
miroir,
vidéox,
odeurs,
ffontaine,
Masturbation
Oral
fgode,
jouet,
lavement,
uro,
BDSM / Fétichisme
nostalgie,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... nom d’une chanteuse célèbre, non ? Si c’est bien elle, je n’ai même pas besoin de consulter le fichier des cartes grises.
— Comment vous le savez ?
— Il s’agit d’un étrange concours de circonstances… Désolée, mais cet après-midi je n’ai pas le temps de poursuivre cette intéressante discussion. Venez chez moi ce soir à 22 h : je vous expliquerai. Je vais vous donner mon adresse.
ooOoo
La jeune policière habite au dernier étage d’une tour située vers la proue de l’île de Nantes, qui coupe la Loire en deux au sud du centre-ville. Elle vie est seule dans un grand appartement.
— Vous aimez l’Anjou ?
— J’y ai habité six ans avec Nolwenn. Pour moi, c’est un retour aux sources.
— Alors, vous appréciez peut-être les vins de la région ? C’est un blanc liquoreux, un Coteau du Layon qui vient des caves de mon père, qui est négociant en vins : il vous l’a peut-être dit, l’autre soir ?
— Non, mais je veux bien goûter.
Elle sort un tire-bouchon d’un tiroir et ouvre une bouteille.
— Nous allons faire un peu plus que goûter… trinquons à la vôtre, et à cette personne, votre amour perdu, que vous cherchez désespérément au point de venir vous prostituer jusque dans les bureaux de la police nationale ! Vous ne manquez pas d’audace, vous.
— Je ne me prostitue pas : vous m’attirez, dis-je en la regardant franchement dans les yeux.
Progressivement, nous nous sommes rapprochées l’une de l’autre, pour nous trouver à cinquante centimètres. À cette distance, je perçois le souffle ...
... de sa respiration et l’odeur de sa peau. Elle finit son verre et pose ses avant-bras sur mes épaules.
— J’adore la vue depuis cette tour. Où que porte le regard, je suis entourée par le fleuve. Quand je rentre épuisée après une journée de travail, ou quelquefois une nuit, cela m’apaise d’une façon incroyable. Regardez, le soleil se couche. Parfois, je monte sur le toit de l’immeuble : on voit encore mieux. Ça vous dit ? Si vous n’avez pas le vertige !
— Pourquoi pas ?
Nous accédons au toit par une échelle et une trappe. Le vent est assez fort et fait brusquement voler nos cheveux. Afin de contempler le soleil couchant, nous nous allongeons sur le ventre, juste au bord du vide. La lumière baisse progressivement dans la rumeur de la ville qui allume ses feux. Élodie me tient la main, puis elle retire ses lunettes de soleil pour ne plus regarder que moi. Elle ouvre le même bouton du corsage qu’elle m’a vue défaire dans son bureau. La Loire tout entière gravite autour de son corps désirable qui se détache d’un fond uniforme. Elle a des yeux brillants couleur du fleuve qui l’habite totalement. Je bascule sur le dos tandis qu’elle s’assoit en tailleur et caresse tendrement ma lourde chevelure brune. Parfois un avion passe à basse altitude et, par un effet saisissant de perspective, semble avalé comme un phallus ailé entre ses deux seins lourds qu’elle libère en retirant son T-shirt.
— Tu sais, dit-elle en adoptant subitement le tutoiement pour avoir franchi en même temps ...