1. La vierge


    Datte: 08/10/2020, Catégories: ff, fff, religion, sauna, massage, nopéné, Partouze / Groupe aventure, fantastiqu, Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe

    ... chaque parcelle du visage de la novice. Un pan de son vêtement glissa, et des lèvres virtuoses s’emparèrent de son sein. Elle gémit, poursuivant son parcours vers le cou tendre de l’aspirante. Une main se glissa entre ses cuisses, et elle perdit complètement le contrôle de la situation.
    
    Des langues, des lèvres, des mains, des cheveux caressaient chaque espace de son corps. On l’avait placé sur une sorte de nacelle, qui la soutenait tout en la laissant accessible. Elle gémissait, sans savoir si c’était la bouche qui la buvait, le doigt qui agaçait son clitoris ou le doux pincement sur ses tétons qui provoquait son plaisir. Elle ouvrit les yeux un instant, pour voir la novice Alianthe lécher avec application chacun de ses doigts. Elle criait, et ces cris déclenchaient dans la salle une activité frénétique. Des senteurs de femme, sueurs de plaisir et cyprine mêlées de parfums floraux, emplissaient la pièce. Thyris chantait son plaisir, et les officiantes, émues, laissaient de loin en loin leurs cons frotter qui une main, qui une jambe, afin d’assouvir elles aussi la soif qui menaçait de les dévorer.
    
    Thyris atteignit le sommet de l’orgasme, et, alors qu’elle criait une dernière fois, elle entendit, lointaine, la voix de Fyrag.
    
    — Arrêtez…
    
    Bien qu’épuisée de plaisir, elle tendit ...
    ... l’oreille.
    
    — Arrêtez tout de suite…
    
    Malgré l’écho et les bruissements de la salle, elle identifia la direction. Elle se dégagea d’autorité. Ce bouleversement du protocole laissa toutes les prêtresses sans réaction. Du moins, celles qui s’étaient aperçues du désordre. Enjambant des corps entrelacés, évitant à grand peine de déranger les femmes ivres de désirs, Thyris se dirigea vers le couloir d’où la voix semblait venir. Dans le renfoncement qui leur était réservées, les novices commentaient avec animation.
    
    Sur l’estrade, les officiantes avaient décidé de reprendre, comme si de rien n’était. Seule la jeune Alianthe vit Thyris passer la porte de la pièce.
    
    La voix s’était tue. Thyris jetait des regards sur des salles désertes, et ses pas résonnaient étrangement. Elle connaissait ces couloirs bruissant des claquements de sandales et du pépiement continu des femmes, mais vides ils semblaient inquiétants. Elle pressa le pas. Elle pouvait voir au loin l’arche sombre de la cave, où certaines vestales goûtaient des plaisirs qui faisaient frissonner les autres d’horreur. Elle n’avait toujours rencontré personne. Elle s’avança avec précaution dans l’escalier obscur.
    
    Trois prêtresses en robes jaunes la regardaient avec stupeur. Devant elles, amarré à une planche, Fyrag s’évanouissait. 
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