La vierge
Datte: 08/10/2020,
Catégories:
ff,
fff,
religion,
sauna,
massage,
nopéné,
Partouze / Groupe
aventure,
fantastiqu,
Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe
... habiles de la masseuse, ses nymphes s’humidifiaient. Deux doigts s’attaquaient au clitoris, effleurant le capuchon puis le faisant rouler. Thyris avait oublié toute résistante et s’ouvrait désormais sans retenue. La femme alors écarta franchement les petites lèvres, accomplissant son office. Thyris releva la tête quand elle se rendit compte que les doigts ne reprenaient pas leur ballet. La matrone s’était figée.
— Vous êtes bien Thyris ?
— Oui.
Incrédule, la matrone la fit se relever et s’installer au bord de la table. Puis elle poussa les genoux de la jeune femme, exposant son sexe en pleine lumière, et repris son inspection.
— C’est extraordinaire.
— Quoi donc ?
La masseuse ne répondit pas, et se dirigea vers le tube transmetteur. Quelques minutes plus tard, les deux Dyanarydes qui l’avaient accueillie entrèrent dans la pièce.
— Margot, tu dois te tromper !
— Voyez vous-même, votre Sainteté.
Thyris tiqua. Elle aussi désormais devrait appeler les prêtresses « votre Sainteté ». La vestale se pencha entre les jambes de la jeune femme, qui ne put réprimer un frisson quand un long doigt froid toucha son sexe. Elle palpa un long moment, puis laissa la place à sa sœur, l’air perplexe. Leur objet d’étude commençait à se lasser de cet examen.
— Mais que se passe-t-il, à la fin ?
— Eh bien, mon enfant… commença la première Dyanaryde.
— Il se trouve que vous êtes vierge, continua la seconde.
Thyris resta abasourdie. La première reprit :
— Ne vous y ...
... trompez pas. Vous avez bien été dépucelée.
— Je ne comprends pas.
— Vous avez deux hymens. L’un est déchiré, l’autre est intact.
Thyris se représenta la scène de sa défloration. Elle s’était pourtant profondément empalée sur le sexe du jeune homme.
— Prenez des habits et suivez-nous. Je crois que nous avons à parler.
Toujours le ton courtois, et toujours un ordre. La jeune femme obtempéra. Elles regagnèrent le boudoir où avait eu lieu la précédente conversation.
— Mon enfant, avez-vous étudié les textes ?
— Bien sûr.
— Connaissez-vous la prophétie ?
Elle faillit demander laquelle, mais les Dyanarydes ne reconnaissaient que la transcription de Mysalis. Elle hocha la tête.
— Pouvez-vous en citer la strophe quatre-vingt douze ?
Thyris fronça les sourcils en signe de concentration. La strophe quatre-vingt douze était vers la fin du poème. Hésitante, elle commença.
Les vestales bleues hochaient la tête. Elles avaient toutes deux l’air de chats satisfaits, et Thyris sentait la panique la gagner comme si elle eut été une souris. Que voulaient-elles dire ? Celle par deux fois vierge… Elles avaient parlé de deux pucelages, l’un perdu, l’autre intact. Elle n’entendit pas la prêtresse qui dut répéter :
— Mon enfant, vous êtes l’élue.
— La libératrice de la Déesse Mère.
— Celle qui retrouvera l’objet, et nous délivrera.
Thyris pensa à la suite de la prophétie :
Elle eut un sourire sans joie en pensant que vraiment, Mysalis était piètre rimailleuse. La ...