La vierge
Datte: 08/10/2020,
Catégories:
ff,
fff,
religion,
sauna,
massage,
nopéné,
Partouze / Groupe
aventure,
fantastiqu,
Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe
Fyrag est un garçon de ferme sans histoire, à part quelques rêves étranges. Un jour il est abordé par une jeune femme, Thyris, qui cherche à fuir ses ravisseurs, des prêtres d’Hedion, le Dieu Père. Comme ils n’en veulent qu’à sa virginité, elle persuade le garçon de l’en débarrasser. Les poursuivants de la jeune vestale les retrouvent, et heureusement tombent en adoration devant les fesses de Fyrag, permettant aux deux jeunes gens de s’enfuir. Après avoir brouillé leur piste grâce à la magie, Thyris découvre que le garçon est marqué du sceau d’Hedion. Afin d’en savoir plus, elle entraîne son compagnon à Natrant, ville contrôlée par les prêtresses et abritant les plus grandes bibliothèques. Là, Thyris cherche un texte particulier, alors que Fyrag fait le guet.
Si vous ne vous souvenez pas d’avoir lu ça, alors, allez voir les épisodes précédents, ce sera quand même plus clair !
oooOOOooo
La joie de Dyanar dura le temps du jour. Les larmes coulèrent à nouveau dans la maison des Dieux. Alors Mysalis se tint devant sa sœur, et elle parla. « Dyanar se languit de son seigneur. Formons une image de Hedion, et Dyanar retrouvera la joie ». Alquise sut qu’elle avait raison. Elles travaillèrent le marbre le plus noble, l’ivoire la plus blanche et l’or le plus pur, et à la ressemblance d’Hedion une statuette elles créèrent. Puis Mysalis reprit la parole. « À la ressemblance d’Hedion est cette statuette, mais Dyanar jamais ne s’y trompera ». Alors Alquise utilisa la magie ...
... pour parfaire la ressemblance. Et la ressemblance fut parfaite, tant que Dyanar s’y trompa.
Alors que Thyris tentait de retrouver la transcription de la prophétie telle que Calcin l’avait écrite dans la pièce sombre, deux prêtresses de Dyanar entrèrent dans la pièce et encadrèrent la jeune femme:
— Sœur, accompagne-nous.
Le ton était celui d’une requête, mais l’aspirante vestale savait qu’il s’agissait d’un ordre. Elle les suivit donc, et quitta à regret la bibliothèque théologique. Elle fut surprise de ne pas voir Fyrag sur le palier, mais jugea plus prudent de ne pas attirer l’attention sur lui. S’il s’était caché, mieux valait qu’elle ne le dévoile pas.
Les deux vestales la conduisirent à la maison des Sœurs, où toutes les congrégations de femmes étaient représentées. Elles entrèrent dans un petit salon. Un pichet d’alwa frais et des biscuits aux fruits confits les attendaient. Thyris se détendit. Ce n’était pas l’accueil réservé aux criminelles.
— Bois et mange, ma sœur, tu en as sans doute besoin.
Thyris ne put qu’acquiescer. On lui servit un verre, et elle croqua l’un des petits gâteaux.
— Sœur, nous connaissons tes épreuves. Toute la maison de Dyanar en est affligée.
Thyris fut surprise. Elle se doutait bien que son temple avait donné l’alerte, mais que son enlèvement et son signalement soient arrivés à Natrant la gonfla d’importance.
— Nous ne souhaitons pas raviver des souvenirs douloureux, Sœur, mais il nous faut savoir comment tu leur as ...