1. La hutte


    Datte: 21/04/2018, Catégories: fh, fplusag, vacances, hdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, Auteur: Elodie S, Source: Revebebe

    ... abandon, l’espace d’un instant, à ses caresses osées avait satisfait ses instincts de jeune mâle, il me laisse tranquille. Par deux fois, brusquement, les deux garçons chuchotent tout excités, mais ce n’est que de fausses alertes… Je finis par m’endormir vraiment. Je rêve que je suis moi aussi une oiselle migratrice, volant pour prévenir mes congénères des pièges redoutables que leur tendent ici-bas des hommes fort cruels aux armes meurtrières ! Ils ne doivent pas se fier aux appels langoureux de traîtresses perfides…
    
    Le contact d’une main large et ferme posée sur la mienne m’éloigne avec douceur de mes rêves volatiles. La peau est étonnamment chaude et soyeuse, j’ai les doigts qui frissonnent. Pendant de longues minutes, j’ai l’impression que, bien qu’elle soit immobile, un fluide s’en échappe et irradie mon bras. La chasteté du contact contraste étrangement avec l’attitude de Max une petite heure avant, et presque inconsciemment je mêle mes doigts aux siens. Attendait-il ce geste ? L’interprète-il comme une invite de ma part ? Toujours est-il qu’il s’empare de ma main, la dépose sur son bas-ventre et la bloque de la sienne. À travers la toile un peu rugueuse de son pantalon, je sens l’orgueilleuse fermeté de son membre dressé qui me transmet une décharge d’électricité et me fait sursauter. Paniquée, je jette un coup d’œil à ma droite du côté de Valentin. Il n’a rien remarqué, ses yeux restent fixés sur l’encre noire de la mare.
    
    Par de légères pressions, Max ...
    ... m’encourage à accentuer le jeu de mes doigts. Je ferme les yeux et, dans un flashback, me retrouve quelques dix ans plus tôt. Dans des salles de cinéma obscures, sur des fauteuils semblables à celui d’aujourd’hui, où Chloé et moi laissions les mains des garçons plus ou moins courir sur nos corps et parfois même osions, pour calmer les plus entreprenants d’entre eux, caresser leur jeune virilité.
    
    De sa main libre, mon tourmenteur ouvre sa braguette et y insère ma main. Je ressens une nouvelle décharge lorsque, par la fente de son caleçon, je découvre la douceur de la peau de son sexe. Je ne peux m’empêcher de le parcourir du bout de l’index ; il me paraît long et fort. D’une nouvelle pression de la main, il m’intime un contact plus charnel. Je l’entoure maintenant, et le fait coulisser. J’ai la tête qui tourne, mon souffle s’accélère, je tente de maîtriser la houle de mon buste. Me voici dans le noir d’une hutte de chasse, caressant le sexe d’un garçon de six ans mon cadet, que je ne connaissais pas trois heures auparavant et avec lequel je n’ai guère échangé plus d’une dizaine de phrases ! Mais, finalement, me dis-je, si j’arrive à le « calmer manuellement », ce sera un moindre mal… Le gaillard ne l’entend pas de cette oreille, car il me bloque soudainement le poignet et dit :
    
    — Valentin, je te laisse faire le guet. Je vais me reposer un peu derrière. Viens, Élodie, il y a de la place pour deux.
    — OK, je vous réveille si nous avons une pose, répond naïvement le jeune ...
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