La hutte
Datte: 21/04/2018,
Catégories:
fh,
fplusag,
vacances,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
Auteur: Elodie S, Source: Revebebe
... Max d’un ton étrange.
— Nous allons boire un coup pour fêter notre tir, répond Valentin.
— Je m’en occupe, c’est le rôle des filles, même lorsqu’elles ne sont pas colorées, répliqué-je, ravie de répondre à l’allusion de Max et d’échapper à son contact insistant.
Je me glisse tant bien que mal entre mon tourmenteur et le mur, et, à l’aide d’une lampe de poche, entreprends l’inventaire du panier de provisions. Une douzaine d’œufs, du lard, un fromage, des clémentines, du café instantané et du pain. Je prends deux bières et les amène aux garçons et me réinstalle, serrée entre mes deux cerbères. Ils insistent pour que je trinque avec eux ; je ne suis pas très bière. Finalement, Max se lève, va chercher une canette et me la tend, la cogne contre la sienne, en disant d’un ton de séducteur :
— À ma jolie princesse, Diane chasseresse, puisqu’elle nous porte chance !
Décidément, ce Max paraît beaucoup plus mûr que Valentin, et visiblementje l’intéresse… Nous buvons nos bières, les canes continuent à jacasser dans le noir de la nuit, la cuisse de mon voisin reste toujours aussi pressante. Je ne suis pas surprise quand sa main, à nouveau, vient se poser au-dessus de mon genou. La mienne la saisit et la repousse à nouveau. Évidemment, elle revient se nicher là où elle ne devrait pas. Je trouve le subterfuge :
— Les garçons, une autre bière ?
— Oh oui, Élodie, d’accord, me répond le chœur viril.
Je quitte le fauteuil, évitant autant que faire se peut les contacts avec ...
... Max, et leur ramène deux bières. De grosses gouttes éparses percutent notre cabane, et Valentin grommelle :
— S’il pleut, nous ne verrons plus rien !
— Hé, tu n’en as pas toi, me dit Max, qui se lève à nouveau et me rapporte une nouvelle canette.
La bière me fait un peu tourner la tête. L’un après l’autre, les garçons se lèvent et vont uriner dehors. Moi aussi, j’ai besoin de me soulager la vessie. Lorsque j’annonce aux garçons :
— Je vais faire moi aussi un tour dehors.
Max se lève et m’accompagne jusqu’à l’escabeau. Je me rends bien compte qu’il s’amuse à me voir me faufiler dans ce foutu tuyau. Arrivée dehors, les bourrasques de vent manquent de me renverser. Le seul abri, dérisoire, est le monticule de l’entrée. Je réalise la bêtise commise en choisissant un body : je dois tout enlever pour faire pipi. Je n’ai aucune envie de me retrouver toute nue au milieu du marais dans ce vent glacial. Je trouve un compromis : je fais glisser les manches de ma parka, de mes deux pulls et de mon body pour pouvoir tirer suffisamment ce dernier vers le bas et l’écarter. Accroupie, mon jean et mes collants sur mes genoux, bousculée par le vent, j’évacue la bière….
Enfin soulagée, je me retourne pour me réajuster. Et là, oh surprise : à moins d’un mètre de moi, je vois le visage de Max qui émerge du satané tuyau. Le salaud s’est rincé copieusement l’œil ! Il n’essaie même pas de se cacher, et continue à me fixer dans la pénombre alors que je remonte collant puis jean, puis ...