1. L'incandescence des sens


    Datte: 04/10/2020, Catégories: fh, hplusag, amour, pénétratio, Humour Auteur: Algo, Source: Revebebe

    ... coulant, le lape. Un délice.
    
    C’est un autre délice que de voir ma mangeuse de glace se débattre avec son cornet. D’abord une douce succion sur le dessus des boules. Puis un coup de langue précis, traînant tout le long du cornet, de bas en haut, pour rattraper la crème qui s’écoule. Le risque devient grand qu’une goutte atterrisse sur son jean. Prestement, elle écarte les jambes, bien largement, en redressant les genoux pour s’y accouder.
    
    Ses lèvres s’arrondissent autour des boules glacées, les enferment, les réchauffent. Ses joues se creusent un peu pour en extraire le jus crémeux. Les boules réapparaissent, moins vaillantes. Quelques tétées encore, et le reste de la glace disparaît dans le cornet. Ma gourmande y enfonce la langue, profondément, mais c’est l’échec. La glace se dérobe et se réfugie tout au fond du cornet.
    
    Je ferais bien de m’occuper un peu de mes boules qui se font écraser par les deux galettes que je presse. Ma langue se promène sans discontinuer sur la fente d’où s’échappe le liquide onctueux. Je me penche un peu en avant, histoire d’éviter les dégoulinades. En même temps, je relève le regard et vois deux yeux complices qui me fixent.
    
    Elle sourit, revient vers son cornet et réfléchit à la façon de lui faire son affaire. Elle choisit de se laisser basculer en arrière et pose la tête sur la pelouse. Elle dresse le cornet au-dessus de sa bouche, la pointe vers le bas. Elle le titille de ses lèvres, le suçote, l’imprègne de sa salive sucrée. Elle se ...
    ... décide à l’engager entre ses dents, le tranche résolument. Je la vois pomper le liquide, le déglutir, goulûment. Une dernière goutte. Il n’y a plus qu’à grignoter le biscuit qui disparaît bientôt dans sa bouche, pour toujours. Elle inspecte ses doigts, les suce un à un pour les débarrasser de toute trace révélatrice de son régal. Quel régal !
    
    Elle relève un peu le buste en s’appuyant sur les coudes, et m’observe à nouveau. Remarque-t-elle de l’émoi dans mon regard ? Je me dis que oui, car elle se met à bouger doucement les genoux, les rapprocher, les écarter, les rapprocher à nouveau, les écarter… Mes yeux plongent honteusement vers son entrejambe, là où la couture du jean sépare deux dunes mouvantes qui se laissent bercer par le mouvement de ses jambes.
    
    Je goûte la sensualité du moment. Mon esprit s’envole. Des mots surgissent. Ils ne m’aideront pas à m’endormir ce soir. Ma nuit s’annonce agitée.
    
    ooO00oo
    
    Vendredi 16 septembre, dans l’après-midi. Entendre.
    
    Cette fois, c’est ma chère cérébrale qui est en retard. Je dirais même ma sensuelle cérébrale, après tout ce qu’elle m’a fait adorablement endurer hier.
    
    Léa ne veut pas quitter son petit copain qui, ne voyant pas sa maman, commence à sangloter.
    
    — Pleure pas, Louis. Ta maman va arriver.
    
    Et en effet, la voilà qui surgit au bout de la rue, et au pas de course.
    
    — Tu vois, qu’est-ce que je disais, rajoute Léa très fière du réconfort qu’elle a pu prodiguer. Tu veux bien venir jouer avec moi, maintenant ...
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