L'apparition de Marie... nue ! - Histoires de Sexe

L'apparition de Marie... nue !

... parler crû ? Mais vraiment crû ? Coach, je rêve d’une bonne queue, j’en rêve jour et nuit. J’en rêve tout le temps ! Je vais te choquer : une queue, une queue, rien qu’une queue, nom de dieu ! dit-elle en tapant sur la table, une queue qui me remplisse qui m’éclate, qui me déchire. C’est pourtant pas le bout du monde ! Le monde, d’ailleurs, je m’en fous, le bout suffira amplement !
— Marie, qu’en termes poétiques ces choses-là sont dites !

Elle rougit et plongea son nez sur sa tasse. Je l’observai. Elle était magnifique, elle avait cet éclat de femme mûre propre à réveiller la libido d’un iceberg. Un fruit appétissant et dégoulinant de sensualité. Je n’avais plus pour elle les yeux de l’entraîneur de naguère, mais le regard attentif d’un prédateur agité par un tourbillon de pensées inavouables. Stop ! Sérieux, retour à la réalité.

— Reprenons. Ton problème est courant chez pas mal de femmes de ton âge. Si tu savais le nombre d’épouses qui le vivent. La fougue des jeunes années s’est émoussée, il reste juste le grand vide d’une routine. Et, si je puis me permettre ce mauvais jeu de mots, là où il y a plus de routine, là il y a moins de pine.
— Le constater, ce problème, ne suffit pas à le supprimer et je ne vois pas trop comment le résoudre.

Ébahissement ! Marie, tu n’es pourtant pas une demeurée. Marie, tu es jolie ! Marie, tu as un sexe, si, si, je l’ai vu ! Et tu ne saurais pas ? Attends, je vais t’aider à ne pas mourir idiote :

— Il y a pourtant une ...

... solution.
— Une solution ? Laquelle ?
— Mais Marie, c’est l’œuf de Colomb, cela tombe sous le sens : prends un amant !
— Tromper mon mari ? T’es fou ? Je ne pourrais jamais faire ça, c’est mal !
— Comment le sais-tu si tu n’as jamais essayé ? Et dis voir, ce serait plus mal que de t’exhiber nue dans les douches, pour agresser visuellement ton pauvre coach ?

Là, je venais de marquer un point. Elle resta interdite face à cette logique aussi lourde qu’hypocrite. Elle m’avoua que l’idée d’un amant ne l’avait jamais effleurée. (Et pourtant il y a la pub : Il n’y a que mâle qui m’aille). Elle était toujours restée murée dans son statut d’épouse fidèle.

Lorsque la tension devenait trop forte, m’avoua-t-elle, elle se masturbait ce dont elle avait presque honte. D’une part en être réduite à cela, et d’autre part parce que, depuis gamine, on lui avait toujours ressassé que c’était « sale ». Ah, le bonheur d’une éducation chrétienne ! Dans la joie du Seigneur, vibre, ô ma sœur.

Elle s’accorda une pause pour prendre une gorgée de café. Puis contre-attaqua :

— C’est facile à dire, tout ça, mais ce n’est pas évident du tout. Je suppose qu’il faut choisir un partenaire fiable à tous points de vue. Un homme qui sache se taire et qui ne se montre pas envahissant et qui se cantonne dans un strict rôle de partenaire, un peu comme un… un sextoy.
— Sextoy ? Hé, mais tu te dessales ! Tu parles comme au couvent.
— Ne te moque pas. C’est facile pour toi de me balancer l’amant en pleine ...