1. 54.4 Putain, qu'est-ce que c'est bon...


    Datte: 02/10/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... c’est toi qui va boire un truc… » fait-il en se retournant vers moi et en me lançant un regard chaud comme la lave qui sort du volcan. C’est un petit sourire coquin, amusé, c’est quelque chose qui ressemble à de la complicité. Sensuelle, certes, mais de la complicité. La domination est toujours là. Et j’adore. Mais c’est sans brutalité. Et ça, j’adore deux fois plus. Jérém a l’air à la fois excité et détendu : excité de la queue et détendu dans sa tête. Et ça, c’est le Paradis.
    
    « Ah, tu crois ? » je m’amuse à mon tour.
    
    « J’en suis même certain… » fait il en appuyant le dos contre le mur, tout en ouvrant lentement sa braguette et en dévoilant un joli boxer rouge feu avec élastique blanc ; très bien rempli, qui plus est.
    
    Petit con, va… mais petit con sexy et bandant. A gifler, mais bandant à souhait.
    
    L’effronterie, le culot le plus insolent, et même l’assurance la plus désinvolte se font séduction pure lorsque les arguments sur lesquels ils reposent sont aussi puissants.
    
    Je chauffe, je brûle, je flambe, je ne tiens plus en place ; je suis comme un petit taureau déjà bien chaud devant lequel on agite une muleta. Un boxer rouge feu avec élastique blanc… si ce n’est pas de la pure provoc’ !
    
    Je ne vois que son boxer, je vois rouge, rouge feu : je me précipite sur lui, non, je me jette sur lui ; j’ai envie de le voir torse nu, j’ai envie de lui arracher le t-shirt, même si une petite voix en moi me retient en criant que ce serait sacrilège de déchirer un pareil ...
    ... emballage ; fou de désir, j’attrape ce bout de coton scandaleusement sexy, je l’attrape par le bas, je le retourne sur son torse ; le bogoss lève les bras, le mouvement est parfaitement coordonné et tout aussi pressé et précipité que le mien ; je le fais glisser, je libère son torse magique, je libère l’odeur de sa peau, je libère cette peau que j’ai envie de lécher jusqu’à en perdre la raison.
    
    Non, décidemment, je me trompais : je croyais qu’il n’y avait rien d’aussi beau et excitant que de mater ce beau garçon, objet de tous mes désirs, ôter son t-shirt pour se mettre à l’aise pour prendre son pied ; il y a mieux : comme le fait de l’ôter moi-même, ce t-shirt, et de me laisser emporter, renverser par la vision rapprochée de cette plastique démente, par l’intense rafale d’arômes dégagés par la peau fraîchement dénudée.
    
    Emporté par la tempête des sens, je me penche, je lèche ses pecs : c’est un désir brûlant, une envie irrépressible, un besoin presque vital. Je lèche, je suce, je mordille doucement ses tétons, l’un après l’autre ; mes mains se précipitent vers sa braguette, rencontrent les siennes ; mes mains sont déterminées, elles dégagent les siennes d’un geste presque brusque.
    
    Ses mains n’opposent pas de résistance, la voie est libre. Mes doigts ouvrent le short à fond, le font glisser sur ses cuisses ; ils reviennent sur le boxer rouge feu, s’y glissent dedans avec impatience, presque tremblantes, elles plongent dans l’enveloppe de coton et saisissent le manche ...
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