1. 54.4 Putain, qu'est-ce que c'est bon...


    Datte: 02/10/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... dépassé, je m’envole. Je viens.
    
    Je jouis, copieusement. De nombreux jets bombardent mon torse, et mon jus se mélange à la semence de mon bomâle.
    
    Je me sens épuisé, vidé. Une sensation qui se fait encore plus forte un instant plus tard lorsque bogoss saisit mes mollets pour les décrocher de ses épaules et les poser sur le matelas, geste qui prépare sa sortie définitive de moi. C’est comme un sentiment d’abandon que l’on ressent lorsque le garçon qui nous a offert tant de plaisir se retire.
    
    Oui, Jérém se dégage et il s’allonge sur le dos, juste à côté de moi, l’air bien épuisé. Tellement épuisé que j’ai l’impression qu’il en tremble. Il est en nage et il respire très fort.
    
    J’attrape mon t-shirt, je m’essuie le torse.
    
    Les secondes s’égrènent et le silence s’installe, ponctué par sa respiration qui ne semble vouloir s’apaiser.
    
    « Ça va, Jérém ? » je fins par lui demander.
    
    « Putain qu’est-ce qu’il fait chaud… » fait-il en s’essuyant le front avec le revers de la main et en passant les doigts dans les cheveux pour les relever vers l’arrière. Geste d’un érotisme saisissant.
    
    « Putain qu’est-ce que c’était bon… » je lui balance, fou de plaisir.
    
    « Je te baise bien, hein ? ».
    
    « Grave, tu me rends dingue… tu es une bête au pieu… ».
    
    J’ai envie de flatter son ego de mâle, j’ai envie d’aller plus loin dans notre complicité. J’espère qu’il va rebondir ; mais il se tait, le seul bruit venant de lui, c’est sa respiration profonde. Alors j’enchaîne :
    
    « Mais ...
    ... moi aussi je suis un bon coup, avoue… ».
    
    « Qu’est-ce que tu veux que je te dise… ».
    
    « T’as dit que c’était bon… ».
    
    « J’ai rien dit… ».
    
    « Si, pendant que tu venais… tu as dit… ».
    
    « Je n’ai rien dit, je te dis ! ».
    
    « Avoue que tu n’as jamais pris autant ton pied… ».
    
    « Je n’ai jamais trouvé une bouche et un cul aussi dispo et aussi endurants, ça c’est clair… ».
    
    Le bogoss rigole « sous la moustache ». Même s’il ne l’admettra pas, je sais, je sais, je vois qu’il est fou de plaisir.
    
    « Petit con ! » je lui balance.
    
    « Salope ! ».
    
    Il rigole à présent. C’est beau cette complicité qui s’installe entre nous.
    
    « Je te fais quand-même de l’effet… ».
    
    « C’est parce que t’as toujours envie de te faire défoncer… ».
    
    « Mais ça c’est de ta faute… ».
    
    « De ma faute… bien sûr… ».
    
    « Mais t’as vu comme t’es sexy ? Si tu veux pas que je sois dingue de toi, t’as qu’à pas être aussi mignon… ».
    
    Le bogoss rigole, il est de bon poil. J’adore. Pourvu que ça dure.
    
    Son épaule musclée, biceps tatoué attire les bisous. Je me blottis contre lui. Je reste là, en silence, à écouter sa respiration, sa présence.
    
    « On n’est pas bien là ? » je ne peux empêcher de lancer.
    
    Quelques instants plus tard, le bogoss se lève. Le voilà à nouveau appuyé au rebord de la fenêtre, en train de fumer et de boire de bonnes gorgées de bière. Il est indiciblement beau dans sa nudité parfaite.
    
    « J’ai besoin de prendre une douche… » il me lance assez froidement après avoir écrasé ...
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