1. La nana de mon père


    Datte: 23/09/2020, Catégories: Lesbienne Hardcore, Masturbation Auteur: pageblanche, Source: xHamster

    Ce jour-là, quand j’ai confié à la nana de mon père que je me prostituais pour payer mes études, elle n’a pas répondu tout de suite. Elle a tiré sur sa cigarette en me regardant dans les yeux, puis soufflé patiemment sa fumée en se détournant de moi.
    
    Nous étions chez mon père qui n’était pas là. Sa nana s’appelait Sabine et on s’entendait bien. Assises toutes les deux dans le canapé du salon, nous en étions à notre quatrième verre de kir. Sabine était la première à qui j’osais avouer que je faisais la pute.
    
    Elle m’a répondu :
    
    « Ton père et moi, si on avait eu assez d’argent, on t’aurait aidée… »
    
    « Ce n’est pas votre faute, dis-je. Et n’en parle surtout pas à mon père. »
    
    « Ne t’inquiète pas, ça restera entre nous, dit Sabine en se penchant vers la table basse pour nous resservir des kirs. »
    
    Elle avait 37 ans. Onze ans de moins que mon père. J’en avais 19. J’étais en deuxième année de lettres modernes et j’avais de bons résultats. La bourse d’études et la pension alimentaire de mon père n’étaient pas parvenues à me permettre de joindre les deux bouts à la fin du mois. L’idée de me prostituer était venue d’une émission que j’avais entendue à la radio.
    
    Sabine me tendit mon verre, puis elle prit le sien et on trinqua.
    
    Elle aimait boire. Moi aussi.
    
    « Combien tu te fais ? dit-elle. »
    
    Je répondis en reposant mon verre sur la table :
    
    « Plus ou moins deux milles. »
    
    « Par mois ? »
    
    « Non, à peu près en dix jours. Quand j’ai deux milles, je fais ...
    ... une pause, puis je recommence. »
    
    Elle avait haussé les sourcils en écoutant ma réponse :
    
    « Tu veux dire que si tu le voulais, tu pourrais te faire six milles dans le mois ? »
    
    « Oui, plus ou moins. »
    
    Elle prit une gorgée de kir et dit :
    
    « Ouah… Quand je vois le salaire de misère que je me fais en vendant des godasses 35 heures par semaine, ça me ferait presque réfléchir. »
    
    J’ai souri et dit :
    
    « Tu es sérieuse ? »
    
    Elle n’a pas répondu tout de suite. Elle a reposé son verre et allumé une autre cigarette. J’aimais bien la regarder fumer. Le dessin de ses lèvres était magnifique quand elle en décrochait son mégot pour souffler la fumée.
    
    Elle s’est tournée vers moi en disant :
    
    « Garde pour toi ce que je vais te dire. »
    
    « Evidemment, dis-je. »
    
    Elle a souri, tiré une autre tafe, puis dit :
    
    « Au collège, je suçais pour du fric. C’étaient des francs à l’époque. Je taillais des pipes dans le local du gymnase du bahut et dans les caves de la cité où j’ai grandi, pour trente ou quarante balles. »
    
    J’avais figé mes gestes. Je la regardais. Je ne savais pas quoi dire.
    
    Elle a continué :
    
    « Vers la fin de la troisième, j’ai commencé à coucher, sans capote. Et je l’ai fait au lycée, ensuite. Jusqu’en début de terminale, à l’époque où ma mère a épousé un mec qui était plein aux as et qui me donnait autant de fric que je le voulais. Je n’ai plus eu besoin de coucher avec des mecs de mon âge. Par contre, je couchais avec lui. »
    
    « Sérieux ? dis-je. ...
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