Une douce vengeance - Histoires de Sexe

Une douce vengeance

... c’est agréable de se sentir remplie !

Je lance la conversation que pourraient tenir deux douairières devisant autour d’une tasse de thé :

— Très chère, je vous félicite ; vous ne devez pas vous ennuyer lors des longues soirées d’hiver.
— Le vôtre n’est pas mal non plus. Il vous fait de l’usage ?
— Oh oui, solide, résistant.

Nos voix s’éraillent un peu.

— Nathalie, je suis désolé, mais je ne pense pas tenir encore longtemps. Vous nous avez trop bien sollicités, dit Jean-Michel.
— Nos joujoux vont bientôt tomber en panne de batterie, me lamenté-je.
— Raison de plus pour nous dépêcher !

Nous nous activons de plus belle. Comme d’habitude, je sens cette chaleur étonnante m’envahir le ventre. La situation amplifie les émotions. Je vois Annabelle dans le même état que moi. Elle ferme les yeux, ouvre la bouche en quête de sa respiration. Sa peau rougit, ses petits tétons prennent du volume.

Je suis un peu jalouse, mais en même temps très fière : il assure, mon doudou.

La tête me tourne, je pousse un petit cri.

Juste après mon extase, je sens le sexe de ma « victime » se relâcher en moi. Je viens de tromper mon mari pour la première fois, et sous ses yeux qui plus est. Il n’avait pas à se plaindre, quand même : Annabelle ne s’est pas retenue elle non plus.

— À ton avis, comment appelle-t-on ce que nous venons de faire ? De l’échangisme ?
— Non, parce que nous n’avons pas demandé leur avis.
— C’est quoi, alors ? Pas une partouze non plus.
— Je dirais ...

... une douce vengeance, me susurre Annabelle.

Nous les délivrons de leurs liens. Je retire aussi le bidule de son anus. Je réalise soudain que mon cœur palpitait dans son cul !

— Tu m’en veux ?
— Comment t’en vouloir, ma chérie ? Je te promets une chose : ne plus utiliser ton postérieur selon mes envies. Je comprends tes hésitations, maintenant.
— Et encore, tu as de la chance : ce bidule est moins gros que ton machin.

Il éprouve quelques difficultés à s’asseoir. Annabelle s’immisce dans notre conversation.

— Tu pourras me le prêter, ton bidule ? Je ne voudrais pas mourir idiote.

Rien ne semble plus l’arrêter. Disparue, la prude catholique traditionaliste qui se rendait il y a peu au Vatican pour rencontrer Benoît XVI ou François. Lorsque je le lui fais remarquer, elle me répond :

— Marre des encycliques à la con ; j’ai trop attendu pour m’amuser. Ce que nous venons de faire est beaucoup plus marrant qu’une messe en latin.

Je viens d’ouvrir des vannes, de déclencher une avalanche, un tsunami. C’est Jean-Mimi qui va s’éclater !

Une crainte, un doute s’insinuent en moi. Et si je ne suffisais plus à mon chéri ? J’y tiens, moi, à mon doudou !

— Tu m’aimes toujours ? Tu ne vas pas préférer Annabelle ?
— Annabelle est très jolie, très agréable à regarder, compétente… mais je préfère tout de même tes rondeurs.
— Mes rondeurs ? Dis tout de suite que je suis grosse !

L’animal, mes rondeurs… Je le vois sourire. Il sait comment me faire démarrer au quart de ...