1. Une douce vengeance


    Datte: 19/04/2018, Catégories: 2couples, couplus, extracon, copains, fépilée, lunettes, fdomine, vengeance, rasage, Oral pénétratio, hdanus, hgode, échange, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    Tout débuta le jour de la Saint-Valentin, le 14 février ; mon mari m’offrit une soirée en amoureux.
    
    D’abord le restaurant. Un petit restaurant qui ne paie pas de mine, mais il faut s’y prendre trois mois à l’avance pour réserver une table. Et encore, faut-il connaître le patron. Heureusement, mon chéri y a ses entrées. Dans le restaurant, pas dans le patron.
    
    Ensuite nous allâmes voir le film dont tout le monde parlait : lesCinquante nuances de Grey. Pas de quoi se rouler par terre, mais nous passâmes un bon moment tout de même. Et je ne voulais pas le peiner en me disant déçue.
    
    — Ça t’a plu ? Moi je voulais voirMaya l’abeille.
    
    Au lieu de lui répondre oui ou non, ou dire que j’eusse préféréBob l’éponge, je me lançai dans une explication qui allait avoir de multiples conséquences :
    
    — Je me demande ce que j’éprouverais dans de telles circonstances. Me retrouver pieds et poings liés, livrée à un quasi inconnu. Ça me fait peur, et en même temps j’en frissonne d’excitation.
    
    Que n’avais-je point dit !
    
    Mon amoureux me prit la main, déposa un tendre baiser dans mes cheveux. Mais une machine infernale venait de se mettre en branle dans les méandres de son cerveau ; il possède une imagination hors du commun, surtout pour faire des facéties.
    
    Dans les semaines qui suivirent, il s’absenta souvent, donnant comme prétexte des coups de main à son ami de toujours, Jean-Michel, alias Jean-Mimi.
    
    Je me renseignai auprès d’Annabelle, son épouse, et effectivement ...
    ... ils passaient des journées entières à bricoler nous ne savions quoi dans leur maison de campagne. Jean-Michel ne s’en sortait paraît-il pas.
    
    Vint ce jour fatidique. En mari attentionné, ce tendre salopard me prépara un délicieux repas qu’il arrosa copieusement de somnifères. Je me retrouvai nue et enchaînée, les yeux bandés ; il me fit subir les derniers outrages. Non je n’exagère pas : il me chatouilla avec des plumes !
    
    Je crains les chatouilles.
    
    Et encore, selon lui, j’avais échappé au pire : les araignées !
    
    Le plus affreux, c’est que Jean-Mimi s’y mit lui aussi. Il « tortura » cette pauvre Annabelle.
    
    Bien que nous n’eûmes pas à regretter ces aventures, nous nous sommes fait une promesse, Annabelle et moi : ils allaient nous le payer !
    
    Lorsque la rénovation de la ferme fut réellement terminée, nous reçûmes une invitation en bonne et due forme pour la pendaison de la crémaillère.
    
    Nous visitons la maison, de la cave au grenier, nous attardant dans la fameuse « chambre des tortures », nous remémorant nos péripéties en riant. Puis nous passons aux choses sérieuses : le repas.
    
    Bien arrosé, le repas. Surtout pour nos maris. Annabelle n’a pas loupé la dose de somnifères dans le Meursault.
    
    C’est ainsi que nos deux vaillants compagnons se réveillent dans la chambre qu’ils mirent tant de soins à installer. Ligotés, enchaînés, menottés, bras et jambes en croix. L’un en face de l’autre. Nus comme des vers. Pas la peine de leurs bander les yeux : ils savent ...
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