Une douce vengeance
Datte: 19/04/2018,
Catégories:
2couples,
couplus,
extracon,
copains,
fépilée,
lunettes,
fdomine,
vengeance,
rasage,
Oral
pénétratio,
hdanus,
hgode,
échange,
Humour
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... pertinemment qui les a mis dans cet état.
Au début nous les avions séparés, mais réflexion faite, il semblait plus amusant de les réunir.
Sur une table, nous avons posé tout un assortiment d’outils : de la cire à épiler accompagnée de son équipement, des rasoirs, du gel lubrifiant, des sextoys et des godes. Et aussi des plumes, bien évidemment.
Nos hommes fixaient avec effroi tout cet attirail. Surtout les rasoirs. Des coupe-choux véritables.
Je suis incapable d’éplucher une pomme sans que le SAMU intervienne ! Mon chéri le sait et s’en inquiète. Je me suis déjà coupée avec une feuille de papier ou une cuillère à café.
D’un commun accord, nous officions nues. À ma grande surprise, c’est même Annabelle qui l’a proposé. « Pour se sentir plus à l’aise » dit-elle. Et aussi pour leur infliger le supplice de Tantale. Voir sans pouvoir toucher. Et surtout pour ressembler à des guerrières, des Amazones. Elle que je croyais coincée entre le confessionnal et le bénitier…
Je la regarde. Grande brune élancée, à la peau blanche, aux petits seins, et surtout pas une once de graisse. Je suis un peu envieuse. Je trouve mes fesses trop grosses, comme beaucoup de femmes.
Elle à toujours ses lunettes sur le bout du nez.
— Très marrant, nue avec tes lunettes.
— C’est surtout que je suis myope comme une taupe. Sans elles, je suis capable de confondre un sexe et un manche de poêle.
— Mes petits poulets, nous allons vous faire regretter de nous avoir fait subir les ...
... derniers outrages. Vous croyez vraiment que nous allions oublier vos atrocités ?
— N’exagère pas, ma chérie…
— Silence ! Vous parlerez lorsque nous vous en donnerons le droit. Nous devons laver notre honneur de femmes.
— Note qu’il n’a pas tort, ce n’était pas désagréable tout compte fait.
Annabelle se fait l’avocate du diable.
— C’est vrai, mais on ne peut pas leur laisser tout faire. Tels que je les connais, ils sont capables de recommencer. Nous devons nous affirmer, montrer que nous sommes aussi tordues qu’eux.
Tout en parlant, je me saisis d’un rasoir.
— Nathalie, arrête, je t’en prie…
Jean-Michel vient de se manifester. Il connaît lui aussi mes dons, mes compétences de Miss Catastrophe dotée de deux mains gauches.
— Nous pourrions commencer par les épiler, suggère ma comparse.
— Bonne idée : ils verront ainsi ce que nous endurons pour rester belles et leur plaire.
Quand on voit la quantité de poils qu’ils se trimballent tous deux – Jean-Michel porte même la barbe – je conçois qu’ils se fassent du souci.
— Je ne sais pas s’il y aura assez de cire ; nous pourrons utiliser du sparadrap pour les terminer.
Nos deux hommes tentent de se débattre.
Alors que nous faisons chauffer la cire, je devise avec mon amie.
— Au fait, tu me surprends. Tu es toute épilée. Toi, une catholique pratiquante… Je m’attendais à trouver une hirsute de la touffe.
— C’est à cause de Jean-Michel. Au début de notre vie commune, il m’a fait connaître certaines pratiques, ...