1. Mon patron, cet abruti (3 / 7)


    Datte: 19/09/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail hsoumis, champagne, nonéro, Humour hsoumisaf, Auteur: Anne Grossbahn, Source: Revebebe

    ... Je vais vous monter ! Sans selle !
    
    Doigt tendu, je lui indique le plancher, alors il se met de nouveau à quatre pattes. Je m’assois sur son dos, et nous faisons le tour de la table ainsi, lui à poil et bandant comme un âne en rut, avec son slip qui descend peu à peu le long de ses jambes pour se retrouver entre ses chevilles, et moi le chevauchant, en blue-jean et seins nus. Soudain, il se redresse, manquant de me faire choir, et brusquement je prends peur. Il pourrait se ruer sur moi, et… je le vois qui tend les mains, implorant, et tente de m’enlacer.
    
    — Non ! dis-je.
    — Pourquoi ? N’ayez pas peur.
    — Je… C’est trop vite… Laissez-moi le temps de…
    
    Il me prend dans ses bras, m’embrasse, sa main part en exploration, glisse dans mon dos, sur mon flanc, m’attrape un sein, puis s’aventure en direction de mon pantalon. C’en est trop !
    
    Quasi prise de panique, je bondis, récupère mes vêtements et mon sac et me rue hors de la pièce. J’entends Hubert qui crie derrière moi :
    
    — Marielle ! Ne partez pas ! Je suis désolé, je… Marielle ! Revenez…
    
    J’entends sa voix plaintive. Il faut que je file avant qu’il reprenne ses esprits et se rhabille. J’ai fait une grosse connerie, et j’ignore comment tout ça va tourner. J’arrive sur le petit palier et dévale l’escalier de secours, atteins le second et plonge vers l’étage inférieur. Autant sortir par ce chemin.
    
    Je parviens au rez-de-chaussée, courant comme une folle, et soudain je me rends compte que je suis toujours seins ...
    ... nus, chemise et veste à la main. J’enfile le chemisier et la veste par-dessus, puis je débouche dans le hall, sac à l’épaule, en refermant hâtivement mes boutons, mais le concierge a déjà verrouillé les portes et s’apprête à regagner ses quartiers.
    
    — Attendez ! dis-je. Laissez-moi sortir !
    
    Il se tourne vers moi, voit ma tenue vestimentaire, mon chemisier que je suis en train de boutonner, et ses yeux se rétrécissent, soupçonneux.
    
    — Vous allez où, comme ça ?
    — Je… je sors, dis-je en finissant de reboutonner le vêtement.
    — C’que vous faites ici ?
    — Mais… je… j’y travaille. J’ai fini ma journée et je rentre chez moi, et…
    — Votre journée, hein ? fait-il en se gaussant de moi. Vous faites des heures supplémentaires ? Tout le monde est déjà parti. Le patron sait bien que vous êtes ici ?
    
    Il me barre le passage vers la porte. Je suis nouvelle dans la maison, et ce concierge - dont j’ignore d’ailleurs le nom - ne me connaît probablement pas. Sait-il même que j’ai été engagée ? Peut-être pense-t-il que je me suis introduite dans le bâtiment sans y être autorisée. Ne suis-je pas blonde, la race interdite chez Darville ?
    
    — Oui, mais…
    — Je vais lui téléphoner, dit le concierge. Monsieur Darville est encore dans la maison. On va tirer ça au clair. Hé ! Où allez-vous ?
    
    Je me dérobe au moment où il essaie de m’attraper le poignet, fais demi-tour et m’engouffre à nouveau dans le couloir. Il y a une sortie de secours, à l’arrière de la bâtisse, et je parviens rapidement ...