1. Mon patron, cet abruti (3 / 7)


    Datte: 19/09/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail hsoumis, champagne, nonéro, Humour hsoumisaf, Auteur: Anne Grossbahn, Source: Revebebe

    ... sur sa chemise, tandis qu’il est toujours à genoux.
    
    — Buvez aussi ! dit-il.
    — Je bois si j’en ai envie, dis-je fièrement.
    
    Et j’en ai envie, alors je m’offre une rasade de champagne à même le goulot.
    
    — Vous êtes belle, Marielle !
    — Vous vous répétez, dis-je, à présent sûre de moi.
    — Votre soutien-gorge est détaché.
    — Il a craqué. À cause de vous.
    — C’est vrai ?
    
    Il a l’air d’un petit chien quémandant son morceau de sucre. Je dépose la bouteille sur la table et j’enlève ma veste et la jette sur le fauteuil près de mon sac, puis je commence à déboutonner lentement mon chemisier.« Marielle, qu’est-ce que tu fous ? T’es dingue ? » me rappellent mes dernières parcelles de bon sens.
    
    — Je vous plais, Hubert ?
    — Oui, Marielle ! Oui ! halète-t-il.
    — Faites le beau ! ordonné-je malgré la voix de ma conscience qui me hurle à présent de cesser les imbécillités.
    — Oh !
    — Faites-le, sinon j’arrête !
    — Non ! Continuez !
    
    Il lève les mains, passe la langue, alors je lui verse encore un peu de champagne dans la bouche, puis en bois une rasade moi-même. La bouteille vide retourne sur la table et, lentement, j’achève de déboutonner mon chemisier. Je devrais faire le contraire, ramasser mes affaires en vitesse et me tailler, mais ce mec m’amuse. Le champagne que j’ai avalé m’obscurcit également un peu l’esprit.
    
    — Déshabille-toi, chien !
    
    L’ordre m’a échappé, tandis que je retiens les pans de mon chemisier. Il a fusé, presque malgré moi.
    
    — Oui ! dit-il en ...
    ... arrachant sa chemise et sa cravate. Toi aussi !
    — Non. Toi d’abord !
    
    Il obéit, se débarrasse de sa chemise, puis de ses chaussures et de son pantalon. Il est à présent debout devant moi, en slip et en chaussettes, avec son sexe qui forme une bosse suggestive dans le sous-vêtement, et je me trouve confortée dans mon impression initiale : Hubert Darville est un sacrément bel homme. Et un sacré con.
    
    — À toi ! dit soudain Hubert.
    — À genoux ! À quatre pattes !
    
    J’y vais fort, mais il s’exécute !
    
    — Fais wouf-wouf !
    — Wouf ! Wouf !
    
    Jusqu’où ira-t-il ? Quel degré d’humiliation acceptera-t-il de subir ? Et moi ? Jusqu’où irai-je ? Il s’avance vers moi, sur les mains et les genoux, alors que je me débarrasse de mon chemisier et de mon soutien-gorge. C’est fou, cette tendance que j’ai à démolir les soutifs ! Je me cambre devant lui, et j’ai l’impression qu’il est au bord de l’apoplexie. C’est la première fois que j’exerce un effet pareil sur un homme ! Mais est-ce bien un homme, ce dingue qui se traîne à mes pieds ?
    
    — Waoouuu ! fait-il comme s’il hurlait à la lune. Vous êtes magnifique, Marielle ! Une déesse blonde !
    
    Il s’est redressé sur les genoux, hagard, avec son sexe qui tend son slip.
    
    — Je vous plais, n’est-ce pas ?
    — Oui ! crie-t-il.
    — Je vous excite ?
    — Ouiiii !
    
    Il baisse son slip, d’un seul coup, jusqu’aux genoux.
    
    — Et comment ! dit-il.
    
    Il est bien fichu, mais complètement fêlé !
    
    — Vous êtes mon étalon !
    — Oui, crie-t-il en se redressant.
    — ...