1. Colonie de vacances (1)


    Datte: 14/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Cerfeuille, Source: Xstory

    ... répétais beaucoup plus fort, alors que je ne suis qu’un bébé !
    
    — Et ?
    
    — Je vous remercie de m’accepter parmi vous en tant que chienne, continuais-je, je vous promets d’être une bonne chienne et de vous obéir comme un bon petit soumis !
    
    Karim s’approcha de moi et me caressa la tête comme on caresse celle d’un chien. Étrangement, aussi humiliant que ça soit, c’était plutôt agréable, j’aurais presque cru sentir de l’affection dans ce geste. Mais peut-être n’était-ce que mon imagination.
    
    Il me présenta alors sa chaussure.
    
    — Tu sais ce qu’il te reste à faire pour nous prouver ta bonne volonté.
    
    Sans un mot, je m’abaissai et embrassai son pied. Puis fis de même avec Paul, puis Alban, puis Arthur, tout le monde et enfin, Hugo.
    
    Pendant son tour, il s’accroupit alors que j’embrassais ces sandales et me mit sa main sur ma tête. Je sentis, ou tout du moins je crus sentir, quelque chose de bien différent de Karim. C’était un geste pour asseoir sa domination sur moi, le nouveau soumis de la bande.
    
    — Tu vas voir, moi c’était pas de ma faute, mais toi, c’est parce que tu es un bébé qui n’a pas le droit d’aller aux toilettes que tu mouilleras ta couche. Dis que tu avais envie de mettre une couche petite pisseuse !
    
    Être appelé ainsi au féminin ne fit que m’émoustiller davantage.
    
    Toujours dans ma position de soumission la plus humiliante qui soit, le nez sur sa chaussure, j’obéis au rouquin.
    
    — Je suis une pisseuse qui aime porter des couches de bébé.
    
    — ...
    ... Bien, s’exclama un des garçons, c’est bon, c’est dans la boîte !
    
    Je me relevai et vis, avec horreur sur le moment, le garçon rendre son smartphone à Karim, le seul qui en avait fait passer un en douce à travers la fouille des moniteurs.
    
    J’eus une boule au ventre en comprenant que toute fuite était désormais véritablement impossible. Pour la durée restante de ce camp et qui sait, peut-être même plus.
    
    Ils s’amusèrent à revoir la vidéo plusieurs fois pendant que je restais debout, devant eux, nu si ce n’est la couche bombée comme seul vêtement.
    
    — Je pense que même si tu es un bébé, je n’ai pas besoin de te faire un dessin Benoit, m’infantilisa Paul, à la moindre erreur on la poste sur Facebook !
    
    J’acquiesçai en silence.
    
    — Allez, mets tes habits, m’ordonna-t-il.
    
    — Pourquoi faire ? On va où ? demandais-je craintif.
    
    — Ben voyons, on t’a promis de te laisser te soulager une dernière fois donc on va aller se promener dehors. Après tout, on ne t’a jamais promis que tu irais aux toilettes. Allez, habille-toi ou tu sors comme ça.
    
    Je m’empressais de m’habiller aussi vite que possible. Du coin de l’œil, je vis Alban partir de la chambre avec quelqu’un. Je ne me posais pas trop de questions, préférant me concentrer et gigoter du mieux que je pouvais pour enfiler mon short par-dessus la couche.
    
    Une fois réussi, je descendis dans la cour avec les autres qui m’entouraient. Nous fûmes vite rejoints par les deux autres qui revenaient du bâtiment principal.
    
    — C’est ...
«12...456...»