1. Colonie de vacances (1)


    Datte: 14/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Cerfeuille, Source: Xstory

    ... couches.
    
    — Haha le bébé !
    
    — Benoit le bébé !
    
    — Un soumis !
    
    — Paul, t’es trop fort !
    
    — Ça, c’est de la victoire !
    
    Je profitai de la vague :
    
    — Paul, je dois porter ma couche jusqu’à quand ?
    
    Il eut un sourire narquois avant de se mettre à faire semblant de réfléchir. Tout le monde était pendu à ses lèvres. Il apprécia pleinement la situation de pouvoir dans lequel il était avant de donner sa sentence.
    
    — Bébé Benoit doit garder sa couche jusqu’à demain matin !
    
    Sa déclaration suscita des vivats et, rien qu’à l’idée humiliante de devoir la garder même au dîner devant toute la colo, je ne me sentis plus. J’étais humilié, j’allais l’être jusqu’à demain matin, et j’en voulais encore plus ! J’étais grisé par ce mélange d’humiliation et de plaisir.
    
    Je me jetai aux pieds de Paul et me mis à embrasser ses baskets.
    
    — Je t’en supplie, laisse-moi aller faire pipi, je veux pas faire dans ma couche comme in pissou ! Par pitié... Je ferais tout ce que vous voulez, je vous promets d’être votre soumis jusqu’à la fin du camp ! continuai-je alors que mon cerveau fonctionnait à vive allure pour trouver les mots qui m’enfermeraient dans une soumission totale. Je promets d’être une chienne !
    
    Le silence qui suivit fut marquant. Je sentis que l’atmosphère dans la pièce avait changé. Je pense que tout le monde avait senti cela. Tout le monde comprenait que le pouvoir, la domination qu’avait exercée Paul devant eux, pouvait être aussi la leur.
    
    — Bébé Benoit, me ...
    ... dit Paul d’une voix inquiétante, repars donc au coin pendant que les grands discutent.
    
    Sans un mot, je me levais pour marcher vers le coin désigné.
    
    — A quatre pattes ! me rappela à l’ordre Paul.
    
    Je me remis à quatre pattes et me mis à ramper, chacun de mes mouvements faisant bruisser la couche d’un son de plastique, vers mon lieu de punition où je restais à quatre pattes, la tête face au mur.
    
    — Hugo, vient avec nous, l’appela Alban.
    
    Je compris que j’étais vraiment au fond du trou à ce moment-là. Même celui que tout le monde fuyait comme la peste pouvait maintenant se joindre au groupe. J’allai prendre sa place de rebut. Pire, j’allai devenir leur soumis à tous.
    
    — Bébé Benoit, m’appela Arthur, tu peux revenir.
    
    Cette fois-ci, j’avais retenu la leçon et c’est à quatre pattes que je revins vers eux.
    
    — Bon, bébé, m’annonça Arthur, on a décidé que tu auras le droit d’aller une fois aux toilettes, mais après, sauf si c’est pour faire caca, tu n’auras plus le droit d’y aller. En échange, on accepte de t’avoir comme chienne jusqu’à la fin du camp.
    
    Il fallait être stupide pour continuer.
    
    — D’accord, répondis-je.
    
    Alban toussota.
    
    — Tu devrais nous remercier surtout.
    
    J’avais la gorge sèche.
    
    — Je... euh... Merci.
    
    — Non, me reprit Alban, tu nous dis merci pour quoi ?
    
    — Je vous remercie de me laisser aller aux toilettes, murmurais-je.
    
    — Plus fort ! m’exhortèrent les autres garçons.
    
    — Je vous remercie de me laisser aller aux toilettes, je ...
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