1. Colonie de vacances (1)


    Datte: 14/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Cerfeuille, Source: Xstory

    ... bon, on a le droit d’aller se balader tant qu’on ne dépasse pas la grande route.
    
    — OK, cool. On y va !
    
    Je compris que je n’aurais plus le droit d’utiliser les urinoirs avant un bon bout de temps. Enfin bon, ça ne me dérangeait pas de devoir faire pipi contre un arbre. Mieux valait ça que de le faire dans la couche, ma couche. Tôt ou tard il faudra que j’accepte mon humiliation jusqu’au bout par contre...
    
    — Stop. On est bien assez loin.
    
    Paul nous arrêta en plein milieu du chemin, à quelques tournants de la colo de vacances.
    
    — Déshabille-toi.
    
    Ah. J’allais donc devoir faire pipi nu devant tout le monde... Moi qui croyais que j’aurais le droit à l’intimité d’un bosquet ou l’ombre d’un chêne.
    
    Je n’avais jamais aimé prendre des douches partagées. Au club de foot, je rentrais toujours chez moi prendre ma douche plutôt qu’avec les autres dans les vestiaires. J’étais gêné, la pression du groupe n’arrangeant rien, mais je n’avais plus d’autre choix que d’obéir.
    
    — Bien, il manque juste quelque chose je crois...
    
    — Tu parles de ça ?
    
    Tel un numéro mal joué par des mauvais acteurs, Alban s’approcha et sorti de sous son tee-shirt deux objets dont la vue me fit des nœuds dans le ventre.
    
    — L’année dernière, il y avait un vieux labrador. Il est plus là cette année visiblement, mais on a réussi à retrouver ça dans le grenier.
    
    — Merci Alban, qu’est-ce qu’on ferait sans toi.
    
    — C’est rien, après tout, les animaux faut les promener en laisse.
    
    Je blêmis ...
    ... quand ils s’approchèrent de moi. On m’agrippa par-derrière pour être sûr que je reste en place pendant qu’Alban me passa le collier autour du cou.
    
    Je sentis la caresse du vieux cuir noir sur ma peau. Caresse qui devint vite un étau, puis le bruit caractéristique de la sangle que l’on passe dans la boucle pour fermer le collier, et finalement le clic de la chaîne qui serait désormais ma laisse.
    
    Paul tira un coup sec vers le bas.
    
    — Allez, à quatre pattes. Tu nous as suppliés de devenir notre chienne, tu vas être servi.
    
    En me mettant à quatre pattes, je mis accidentellement la main sur un caillou, ce qui me fit glapir de surprise et de douleur.
    
    Une tape sèche sur la tête me fit immédiatement taire.
    
    — Pas le droit de faire des bruits d’humain, m’intima Karim. Tu es une chienne, donc si tu veux dire quelque chose, tu aboies. Compris ?
    
    Je mis un certain temps avant de comprendre qu’il attendait une réponse.
    
    J’aboyais aussi bien que je le pouvais.
    
    — C’est parti, déclara alors Paul en agitant la laisse pour que j’avance devant eux.
    
    Je me retrouvai nu, à quatre pattes, tenu en laisse par mes anciens camarades qui ne me considéraient plus que comme un animal. Ils se passèrent à tour de rôle la laisse pour me promener, s’amusaient à mes dépens. Mes aboiements commençaient à ressembler de plus en plus à ceux d’un vrai chien.
    
    — C’est un bon spot ici, déclara Paul.
    
    Il me tira par la laisse pour m’approcher d’un arbre.
    
    — Puisque tu ne veux pas faire pipi ...
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