1. Colonie de vacances (1)


    Datte: 14/09/2020, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Cerfeuille, Source: Xstory

    ... déjà précipité vers le rouquin qui lui balbutia :
    
    — Mais, c’est que j’en ai plus beaucoup, donc je garde celles qui sont pas trop sales, mais j’ai plus de propres...
    
    Entre les exclamations de dégoût et les rires, le cœur battant à la chamade, je tentais de me rétracter, un peu pour la forme et sans trop y croire.
    
    — Nan, nan, t’inquiète, le rassura Karim, passe-lui ta plus sale, tu peux garder les plus propres.
    
    Le visage d’Hugo s’éclaira.
    
    — Ah bah alors c’est bon, il fouilla dans sa valise sous le lit avant de donner une couche à Karim. Je l’ai mise trois fois, donc je pensais la jeter car même si elle est plus trop humide, elle a gonflé et je peux plus mettre mon pantalon par-dessus.
    
    Karim, me tendit la couche à bout de bras.
    
    — Tiens bébé, va donc mettre ta couche dans le coin devant l’armoire.
    
    Là c’est sûr, j’étais cramoisi.
    
    Je pris la couche et sous les ricanements, je partis me changer. J’étais aussi excité qu’humilié. La couche était bien jaune à l’intérieur et, effectivement, encore un peu humide. J’enlevais mes vêtements et même mon tee-shirt. C’est nu comme un ver que j’enfilais l’objet de la honte.
    
    — Allez bébé ! Tu sors ou faut qu’on vienne te chercher ?
    
    Oh my god ! Plus moyen de faire marche arrière.
    
    Je sortis, les bras dans le dos, les yeux baissés, n’osant affronter le regard de mes camarades. Les rires ne tardèrent pas à fuser.
    
    Tout d’un coup, cette idée ne me semblait plus aussi bonne qu’avant. Dans quoi m’étais-je ...
    ... embarqué. C’était vrai l’humiliation la plus totale ! Mais j’aimais ça, je ne pouvais le nier. J’aimais être humilié devant les autres garçons, être en couche devant tout le monde.
    
    Cela continua une bonne minute, qui me semblait durer une éternité. Une éternité de bonheur, comme de torture. Je n’osais relever la tête.
    
    — Hé Benoit ! m’interpella Paul.
    
    Je relevais les yeux vers lui. J’eus le temps de voir une étincelle, un je-ne-sais-quoi que je ne compris pas et qui me fit frissonner sans que je m’en rende compte.
    
    — Baisse les yeux ! m’ordonna-t-il.
    
    J’allais répondre, mais, juste à temps, mes fantasmes reprirent le dessus et je baissais les yeux.
    
    — Oh la vache ! répéta pour la énième fois l’un des garçons.
    
    — Ah le soumis !
    
    — C’est trop un soumis !
    
    Paul n’en avait pas fini avec moi et il me lança :
    
    — Dis-moi bébé Benoit, tu sais que les bébés ne sont pas censés savoir marcher ? Allez, viens à quatre pattes !
    
    Je m’exécutais. Je me mis à genoux sur le plancher et commençai à rejoindre le groupe à quatre pattes, comme demandé.
    
    Sans savoir ce qu’étaient les effets de l’alcool, je me sentais ivre. Ivre à en perdre la raison. J’avais les joues en feu, je savais que c’était rabaissant ce que je faisais, mais pourtant...
    
    Arrivé devant Paul encore assis, sous les moqueries, mes derniers doutes s’envolèrent. Je me mis à genoux et baissai la tête comme le bon petit soumis que j’étais devant lui.
    
    — Tu as gagné Paul, je ne suis qu’un bébé qui porte des ...
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