1. Le don


    Datte: 14/09/2020, Catégories: ffh, enceinte, hotel, fsoumise, pénétratio, init, confession, Auteur: Julien Mar, Source: Revebebe

    ... m’ont annoncé, au bout de la troisième tentative, qu’Aurélie était enceinte, j’avais des sentiments mêlés de bonheur et de crainte. Désormais, une petite vie se trouvait dans son ventre, et j’étais aussi responsable de cette situation. Je regardais dans la rue les femmes enceintes en me disant qu’elles étaient incroyablement belles, épanouies et excitantes à la fois.
    
    J’avais plaisir à regarder des pornos avec des femmes qui se faisaient éjaculer sur leur ventre arrondi. Le sperme continuait d’avoir pour un moi une puissante attirance. C’était comme une offrande, un hommage à la maternité que de voir ce sperme jaillir pour arroser leurs seins lourds et leur peau tendue par ce bébé.
    
    J’ai été régulièrement au courant du déroulement de sa grossesse. Tout se passait pour le mieux, les examens étaient bons, Aurélie supportait plutôt bien ce bouleversement dans son corps. Et puis un après-midi de mai, ce fut la voix émue de Mélissa. J’ai tout de suite compris pourquoi elle m’appelait (ce qu’elles n’avaient pas fait durant la grossesse) : leur garçon était né, tout le monde allait bien. C’était leur enfant, je n’étais pas devenu papa.
    
    Et pourtant, comment pouvais-je rester insensible? L’émotion était trop forte ; j’étais à fleur de peau, incapable d’avoir les idées claires, de ne penser à autre chose qu’à cette naissance, qu’à l’aboutissement de leur projet, la concrétisation de notre amitié qui est allée jusqu’au bout malgré les échecs, les hésitations, les doutes, les ...
    ... peurs.
    
    Je m’étais réservé pour l’annonce de la naissance un grand vin de Bourgogne, mon préféré. Ce soir-là, des larmes n’ont pas cessé de couler le long de mes joues ; le vin aussi formait ses larmes le long du verre que je faisais tourner. J’étais tellement bouleversé que je ne sentais même pas les effets de l’alcool.
    
    Je me suis couché alors que le ciel pâlissait ; je n’ai pas vraiment eu la possibilité de dormir : mes pensées s’entrechoquaient et ne laissaient pas ma tête et mon corps au repos.
    
    Quelques jours après, j’ai téléphoné à Mélissa. Tout allait bien, je n’avais pas à me faire de soucis. Je n’ai eu qu’une demande : je ne souhaitais pas avoir de photo de ce bébé. Non pas que je ne le voulais pas, bien au contraire ! Mais je sentais en moi que cette photo pouvait me faire vaciller, qu’elle allait me perturber plus que de raison. Mélissa comprenait. Elle m’a ensuite avec beaucoup de délicatesse demandé s’il ne fallait pas désormais prendre nos distances, qu’elles puissent désormais vivre la vie de famille qu’elles attendaient tant. Comme toujours depuis le début, nous étions sur la même longueur d’ondes. Oui, Mélissa, le moment est venu ; je voulais aussi te le proposer, et ça me soulage que cela vienne de toi.
    
    Il y avait tout de même un mince contact possible entre nous. Nous savions comment nous joindre au cas où.
    
    Quelques mois plus tard, c’est Aurélie qui m’a contacté. Elle me donnait des nouvelles de la petite famille. Mais je savais bien qu’il ne ...
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