Le don
Datte: 14/09/2020,
Catégories:
ffh,
enceinte,
hotel,
fsoumise,
pénétratio,
init,
confession,
Auteur: Julien Mar, Source: Revebebe
... amitié naissait, et je trouvais tout ça amusant. J’étais étudiant à M. ; elles habitaient L..
Mélissa terminait sa formation d’assistante médicale, Aurélie travaillait dans un hôtel. Ça sentait la joie de vivre, l’insouciance de la jeunesse, deux jeunes femmes de 23 ans, en couple depuis quatre ans et qui paraissaient si positives dans ce que la vie pouvait leur apporter.
Elles étaient craquantes ; j’aimais bien leur écrire, me livrer, parler de choses intimes, de ma vie privée. Nous sommes devenus amis sans nous voir, d’une amitié qui était aussi forte qu’elle était rapide. Un jour, elles m’ont demandé si je ne voulais pas être leur donneur. Celui qui apporterait la semence nécessaire à la vie qu’Aurélie voulait donner. Mélissa ne se sentait pas encore capable de porter un enfant. C’était il y a presque quatre ans de cela.
Je ne vais pas vous expliquer dans les détails tout ce que cette proposition a remué en moi, le vertige qui m’a saisi devant cette proposition qui me paraissait étonnante, surprenante, effrayante. Féconder un ventre, pour quelles conséquences ! Être responsable de l’existence d’un petit être, devoir assumer d’éventuelles demandes de ce couple, vivre le restant de sa vie en sachant qu’un enfant quelque part a hérité de votre patrimoine génétique et pourrait bien un jour débarquer dans votre vie en vous appelant "papa".
Tout ça ne me paraissait pas raisonnable, vertigineux, dangereux. Il aura fallu des mois de discussions pour mûrir ce projet. ...
... Qu’elles me fassent comprendre que je serais seulement le géniteur apportant son sperme pour qu’elles puissent fonder cette famille tant attendue. Elles ne me demanderaient rien de plus, si ce n’est parfois quelques nouvelles dans les moments importants que l’enfant allait connaître. Aucune demande financière, aucune participation à son éducation. Un don de sperme, fruit d’une amitié, un don de vie pour un couple plein d’amour.
Mes études me conduisaient au doctorat ; inutile de vous dire que j’ai accumulé les lectures sur le sujet pour mieux comprendre dans quelle aventure je me lançais. Le désir d’enfant, la mystique de la conception, enfanter pour poursuivre ce mince fil qu’est la vie à travers un autre, à la fois partie de vous mais différent.
Je fantasmais beaucoup sur le sperme. Adolescent, j’aimais bien voir sortir ces jets blancs et chauds, sur mon ventre ou dans un mouchoir. Plus tard, j’aimais beaucoup jouir sur le corps de mes partenaires. Sur le visage, sur les seins ou sur leur croupe après une levrette.
L’éjaculation avait valeur magique, semence de vie, symbole du plaisir masculin. C’est cette rencontre avec Aurélie et Mélissa qui a donné encore plus d’importance au sperme dans ma vie. Je comprenais que ma semence avait cet incroyable pouvoir de donner la vie en rencontrant un ovule. Bien sûr, je n’ignorais pas le processus de reproduction humaine (qu’allez-vous croire !), mais pour la première fois j’étais confronté à cette prise de conscience. Le ...