1. Le don


    Datte: 14/09/2020, Catégories: ffh, enceinte, hotel, fsoumise, pénétratio, init, confession, Auteur: Julien Mar, Source: Revebebe

    ... vertige de pouvoir donner la vie.
    
    Je me suis posé beaucoup de questions. Des tonnes de questions. Cette expérience a été l’occasion de mieux me connaître, car je ne suis pas sorti indemne de pareille aventure. Et si dans quelques années ces femmes revenaient me voir pour me demander de l’argent car elles sont en détresse financière? Pourrais-je les laisser tomber? Comment ferais-je dans la vie que j’aurai à ce moment?
    
    A l’inverse, il y avait toujours la possibilité pour moi de demander un droit de visite, ce qu’elles redoutaient. Serais-je capable d’être le géniteur d’un enfant et de ne pas vouloir le voir, de faire comme s’il n’existait pas? Je m’imaginais le rencontrer quand il serait adolescent. La gêne mutuelle, et puis peut-être un jeune qui viendrait me reprocher ce qu’il a enduré à l’école en tant que fils de gouines, me dire que j’aurais mieux fait de ne pas aider ce couple, qu’il n’est pas heureux avec elles.
    
    Comprendrait-il que je suis son géniteur et non son père?
    
    Ces questions, je les ai tournées cent fois dans ma tête. J’avais pleinement conscience de la portée de mon geste, et c’est ce qui me faisait peur et m’attirait en même temps. N’y a-t-il rien de plus fabuleux, mystérieux et vertigineux à la fois que la procréation? J’étais saisi d’un vertige, mais aussi d’un sentiment de toute-puissance.
    
    J’étais dans la situation facile de l’homme qui engrosse des femmes, qui jouit dans un vagin sans prendre la responsabilité de ses actes. N’avons-nous ...
    ... pas, nous les hommes, tous un peu cette fascination pour le sperme et ses vertus magiques que nous lui donnons, comme si l’éjaculation était un cadeau fait à la femme ? Cette pulsion de vie, ce besoin de nous reproduire sont inscrits au plus profond de nous, depuis l’époque très reculée où l’espèce humaine devait lutter pour se maintenir sur terre au milieu des éléments hostiles.
    
    J’avais touché là un fantasme puissant. C’était grisant de savoir que j’avais de l’importance pour elles car j’étais porteur de cette semence tant attendue. Elles ne désiraient qu’une chose : que j’honore Aurélie de ma jouissance. Comme un étalon qu’on approche de la jument pour la saillie.
    
    Et le bas-ventre d’Aurélie n’avait encore jamais connu de sperme ; elle allait connaître pour la première fois un rapport sexuel avec moi.
    
    Il m’a fallu beaucoup de réflexion pour ne pas me laisser emporter par tout ce qui se chamboulait dans ma tête. Pour ne pas me laisser griser par ce qui n’était pour moi qu’un plaisir : jouir dans le corps d’une femme qui ne veut que mon sperme, sous le regard de son amie qui l’avait conduite au mâle.
    
    Toutes les questions n’avaient pas de réponse dans la mesure où je ne pouvais pas anticiper sur l’avenir. Le bonheur de cet enfant à venir, sa compréhension de la méthode utilisée pour sa conception… il y a toujours plus ou moins d’égoïsme dans ce désir d’enfant chez les parents.
    
    Et je me suis refusé à la tentation de multiplier les dons à des couples. Je ne voulais me ...
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