1. Histoires de cocus (extra)ordinaires (6)


    Datte: 12/09/2020, Catégories: Gay Auteur: yannlakeu, Source: Xstory

    ... service... mais pourquoi amener les hommes dans notre logement plutôt que dans son bureau ?
    
    Les quatre hommes pénétrèrent dans la chambre... à nouveau, pourquoi ? Que venaient faire des soldats et un sergent dans notre intimité ? J’étais dans l’obscurité. On ne pouvait pas me voir bien sûr, mais je pris quand même la précaution de me reculer. Si le sergent qui accompagnait mon mari et les deux soldats me voyaient nue, mon époux serait dans l’embarras.
    
    Je n’osais pourtant pas me rhabiller, craignant de faire du bruit et d’être découverte. Je n’avais plus qu’à observer la scène. A travers le rideau entrouvert, je pus tout voir.
    
    Les soldats se mirent au garde-à-vous et se présentèrent.
    
    — Vous savez ce que vous faites ici ?
    
    — Non mon capitaine, répondit l’Antillais, apparemment dans ses petits souliers.
    
    Mon mari entra dans une colère impressionnante.
    
    — Mais vous vous foutez de moi ! J’vais vous coller au gnouf pour vous apprendre à vous payer ma tête... Allez-y sergent Vidane ! Dites-nous. Rafraîchissez la mémoire de cette... dame...
    
    — Comme je vous l’ai dit mon capitaine, j’ai surpris ces deux hommes dans le local du fourrier se livrant à des pratiques sexuelles !
    
    — Quelles pratiques ? Allons messieurs, je veux savoir.
    
    — Eh bien... mon capitaine... je... je suçai le pénis du soldat Gatessos.
    
    — Et après... allons, après ?
    
    Les deux types étaient toujours au garde à vous, et mon mari tournait autour.
    
    — Eh bien mon capitaine, reprit le sergent, ...
    ... j’ai vu distinctement le soldat Gatessos enculer son camarade.
    
    — Est-ce vrai ? Gueula mon mari. Est-ce vrai ?
    
    — Oui mon capitaine, répondirent les deux autres.
    
    — J’ai rien entendu !
    
    — Oui mon capitaine ! Reprirent plus fort les deux mecs.
    
    — On dit, oui mon capitaine, nous sommes de grosses lopettes !
    
    — Oui mon capitaine, nous sommes de grosses lopettes.
    
    — De grosses putes à jus !
    
    — De grosses putes à jus ! Répétèrent-ils docilement.
    
    Il y eut un moment de silence.
    
    — Vous comprenez la gravité de la situation ?
    
    Il n’y eut pas de réponse.
    
    — Expliquez leur sergent !
    
    — Bien mon capitaine.
    
    Et le sergent leur expliqua le déshonneur qui rejaillirait sur la compagnie si on savait qu’il y avait des tarlouzes dedans. Il leur fit tout un baratin auquel le soldat Jouy répondit que cela ne se reproduirait pas, blablabla... que personne n’en saurait rien, blablabla... et l’Antillais se dépêcha d’acquiescer.
    
    — Il n’empêche, il faut une sanction... n’est-ce pas sergent ?
    
    — Affirmatif mon capitaine.
    
    Je savais mon mari peu ouvert d’esprit. Moi-même j’avais peu de sympathie pour l’homosexualité comme c’était fréquent à l’époque, surtout dans notre milieu... Mais là, je le trouvai dur. Qu’avait-il besoin d’humilier ces hommes qui, au demeurant étaient bien libres de faire ce qu’ils voulaient.
    
    — Allez-y sergent.
    
    — Bien mon capitaine. Allez, foutez-vous à poil.
    
    Les deux hommes hésitèrent.
    
    — A poil j’ai dit !
    
    Le soldat Jouy commença à ...
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