Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)
Datte: 01/09/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
entreseins,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... proposait une mission d’un mois pour une expertise sur une implantation de vignoble. Elle avait accepté. Départ le 16 décembre, retour le 18 janvier. Sa motivation n’était pas financière : l’assurance nous avait versé nos indemnisations et nous étions, l’un comme l’autre, assis sur un coussin d’euros confortable. J’étais à la fois heureux que sa compétence professionnelle soit reconnue et catastrophé, car ça ressemblait trop à une fuite. À aucun moment, elle n’avait émis le désir que je l’accompagne.
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Avec Mai fais ce Kim plaît
16 décembre
Nous la conduisîmes à Francfort d’où, en début de soirée, elle prenait un vol pour Shanghai. Les adieux furent empruntés, contradictoires. Les quinze derniers jours avaient été malaisés à vivre. Heureusement, Kim par sa bonne humeur (feinte ?) détendit l’atmosphère. Les « au revoir » furent embarrassés, mais heureusement rapides. Au retour, Kim prit le volant, car je ne m’en sentais pas capable. Nous regagnâmes la maison dans un silence pesant. Je devais récupérer mes affaires avant de rentrer en Bresse. Kim me proposa de « s’en jeter un » et de « casser une graine ». Je souscrivis. Nous bûmes une bouteille de vin de Moselle en bouffant une pizza. Je n’avais pas vraiment faim, mais avec les encouragements de Kim et après deux verres, je mangeai ma part. Après cet intermède du genre silencieux, la situation faillit déraper.
Comme toujours avec Kim, le silence ne s’éternisait pas. Nous buvions, moi un café, elle une ...
... infusion quelconque, assis par terre adossés au canapé. Une habitude qui faisait rire Mai. Pendant qu’elle se vautrait sur le divan, sa sœur et instinctivement, nous nous étions installés épaule contre épaule. À trente-cinq ans, elle n’avait toujours pas trouvé (ou voulu trouver) chaussure à son pied. Pourtant sa spontanéité, sa faconde, la chaleur de son regard lui donnait un charme fou. Dans le léger d’état d’ébriété et la désespérance où j’étais, le contact de ce jeune corps ne me laissait pas indifférent.
Kim, avec sa gentillesse habituelle, tentait de me remonter le moral. Par le fait, elle se montrait câline. Elle accompagnait ses mots réconfortants de gestes tendres. Elle effleurait mon bras, posait sa main sur mon genou, sur ma main, sur mon bras, sur ma cuisse, sur mon bras. Sans en prendre réellement conscience, je l’imitai. Ce manège ambigu dura un certain temps jusqu’à l’instant où à la suite d’une parole particulièrement émouvante, tout bascula. Je lui déclarai, en caressant son visage :
— Tu es trop, Kim ! Je ne mérite pas tant d’attention ! Je me demande pourquoi tu perds ton temps avec moi !
— Parce que je suis moins conne que ma sœur.
Sa main se posa, alors, sur la mienne et l’étreignit. Son visage s’approcha. Nos lèvres se joignirent. Baiser étrange où se mêlaient le désir, la culpabilité, l’étonnement, l’incompréhension. Baiser qui s’interrompit après quelques secondes et qui, après un échange de regards brûlants, reprit. La poitrine voluptueuse de ...