1. Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)


    Datte: 01/09/2020, Catégories: fh, hplusag, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    Pour apprécier tout le sel de ce puissant récit dégoulinant, il faut mieux avoir lu « Trois mois de vacances » (N°17697). Généralement, les récits de naufragés s’arrêtent à leur retour à la civilisation… Ben j’ai essayé d’imaginer les lendemains…
    
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    11 juin 1997
    
    Un an déjà ou plutôt un an seulement que nous avons retrouvé la civilisation. J’ai l’impression en ces 365 jours d’avoir vécu toute une vie. Enfin, je fais péter le bouchon. Les bulles débordent, le champagne m’éclabousse, dégouline le long du goulot. Je l’essuie avec ma serviette et je remplis les deux coupes. Nous allons trinquer à cet anniversaire. Enfin quand, elle sera arrivée. Si elle vient. Parfois le doute me saisit : viendra, viendra pas ?
    
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    Mais ça y ressemblait drôlement
    
    Comme je l’avais pressenti, notre « belle histoire » s’est vite heurtée à la réalité. En un an, le mirage s’est dissipé, les différences que nos solitudes et notre combat commun gommaient ont logiquement réapparu.
    
    Pourtant, le premier soir à la base aérienne, nous étions euphoriques. Il faut dire qu’ils avaient bien fait les choses. À peine atterri, on nous avait conduits dans une salle où deux lignes téléphoniques furent mises à notre disposition. Je passe sur les retrouvailles avec nos proches qui nous croyaient morts. Après ces effusions téléphoniques, une officier de liaison nous avait conduits à un petit studio réservé habituellement aux pilotes de passage. Surprise divine, sur le lit, des ...
    ... fringues propres. Un seul lit, nous n’avions pas caché à Ernesto que nous étions très intimes. Une salle de bain avec baignoire et bac à douche. Le grand luxe pour nous. Un bain fut rarement aussi apprécié. Bain qui se transforma vite en jeux d’eau. Nous nous permîmes quelques privautés qui le prolongèrent longuement. Nous retrouvâmes notre « sauveur » au mess. Il était accompagné du commandant de la base qui parlait un français honorable ce qui me permit de me mêler à la conversation.
    
    Repas simple : du porc et des patates, mais nous retrouvions des saveurs, des épices, des fumets ! Un délice pour nos papilles. Le commandant avait fait servir un vin français en notre honneur, un petit bordeaux sans prétention, mais qui avait le goût du pays. De retour dans le studio, grisés autant par l’alcool que par la fréquentation des humains, nous ne résistâmes pas au plaisir de tester la douche. Trois mois à se laver avec un minimum d’eau, au mieux à peine tiède, rendait irrésistible l’attrait de cette pluie chaude. Nous gaspillâmes pas mal de gel douche à nous « frotter » mutuellement sur tout le corps.
    
    Rapidement le frotti-frotta évolua vers des cibles bien précises. Les seins citron de Mai, sous la lumière artificielle, changeaient d’aspect, soulignant le trait, accentuant les volumes. Ses tétons que l’excitation durcissait se teintaient d’ocre. Je les caressai avec délicatesse comme des objets précieux, les roulai précautionneusement entre mes doigts. Mai, adossée à la cloison, les ...
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