1. Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)


    Datte: 01/09/2020, Catégories: fh, hplusag, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... d’un avion affrété par la célèbre compagnie londonienne. Les tractations avec l’avocat aboutirent pendant le voyage. Notre décision prise, Mai mena les négociations avec une efficacité redoutable. À l’atterrissage, nous étions prêts à signer un arrangement qui nous laissait avec des indemnités plus que confortables.
    
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    Mais putain, qu’est-ce que je fous là ?
    
    14 juin et plus
    
    En accord avec le représentant de l’État, nous avions obtenu, afin d’arriver dans la discrétion, d’atterrir à Villacoublay. L’avion s’y posa en début de matinée. Mai Line fut accueillie par ses parents et sa sœur aînée, Kim Anne. Quant à moi, seul mon fils avait pu se libérer. Mai Line était le portrait craché de sa mère avec quelques années de moins et quelques centimètres de plus. Chez sa grande sœur, l’ascendance méditerranéenne avait pris le dessus. Son visage avenant, aux joues pleines, aux magnifiques yeux noirs exprimant la joie et la bonne humeur faisaient oublier les quelques kilos superflus qui habillaient ses hanches.
    
    Un transfert rapide nous amena à Orly où nous nous séparâmes : Mai s’envolant vers la Lorraine où vivait sa famille, moi, du côté de Lyon, plus précisément Villeurbanne, chez mon fils.
    
    Christophe, mon fils, avait laissé sa voiture à Satolas. Il prit la direction de Bourg (en Bresse pour les nuls en géo).
    
    — C’est une surprise ! répondit-il à ma question étonnée.
    
    Ma fille avec son mec et la femme de Christophe nous attendaient chez moi, à Viriat (01). ...
    ... Ils avaient « préparé » la maison et mitonné une petite fiesta d’accueil. Je m’efforçais de me montrer gai et enjoué, ne voulant pas les décevoir, mais souvent je m’enfuyais dans mes pensées… moroses. Ennuyé aussi, car j’avais demandé à Christophe de donner son numéro à Mai. Elle ne pourrait pas m’appeler et ma ligne perso ne serait rétablie que le lendemain. Seule, Bérénice, ma fille, toujours attentive aux ondes que dégagent les gens, s’aperçut de quelque chose. Elle me coinça dans ma cuisine et j’eus droit à un interrogatoire en règle. Si ma fille brille par son pouvoir de lire les pensées, elle ne brille pas par son sens de la diplomatie. Pour résumer son propos : « Papa, ne te fais aucune illusion ! Elle est plus jeune que moi. À un moment ou à un autre, elle va te faire souffrir. Alors, un conseil, oublie-la». C’est pas vraiment ce que j’avais envie d’entendre, mais ça recoupait mes conclusions.
    
    Quand, le dimanche, je pus enfin parler à Mai, ce fut très frustrant. Elle appelait de chez ses parents et ne pouvait s’exprimer librement. La semaine passa balbutiante avec ses épisodes téléphoniques tronqués. Je me noyais dans la paperasse, mais son absence se faisait terriblement sentir. Nous décidâmes que je monterai en Lorraine pour le week-end et resterai une dizaine de jours. Ses parents habitaient la banlieue de Thionville. Lorsque je m’arrêtai devant chez eux, le temps de sortir de ma voiture, Mai Line se tenait devant moi. Connement, je pensai :« Tu lui as manqué, ...
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