Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)
Datte: 01/09/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
entreseins,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... Immobile, je caressai doucement son visage, le couvrant de petits baisers. Ses doigts, flânant de mes omoplates aux creux de mes reins, se montraient légers, aériens. Après l’accès de violence que nous venions de subir, c’était bon de se retrouver. Emprisonnée dans cette gangue façonnée à sa taille, ma queue ressentait chaque pulsation cardiaque répercutée par les parois vaginales. Progressivement, celles-ci s’accélérèrent. Accélération liée à des contractions de plus en plus importantes, mon bassin se décolla légèrement pour retomber aussitôt. Le mouvement était enclenché. Notre extase commune vint de cette douceur, tendresse. À aucun moment, la brutalité ne réapparut. Nous jouîmes sereinement.
Ce qui avait failli déraper se termina par un moment de plénitude. Mai Line, retrouvant son sens de l’humour et de la poésie conclut la fin de cet instant de béatitude par une de ses formules à l’emporte-pièce.
— Faudra que tu me réencules. Mais tu devras préparer le terrain avec tes doigts, ta langue et tout ce que tu veux. Là, on peut pas dire que c’était top !
J’allais répliquer que je n’y étais pas pour grand-chose, mais elle éclata de rire, mit un doigt sur mes lèvres et se lova contre moi. Ce fut sans doute, un des moments le plus heureux de ces huit derniers mois.
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Y’a aussi le pognon
Mercredi 12 juin 1996
Dès le lendemain, les choses se dégradèrent. Cela commença avec l’arrivée de l’ambassadeur de France suivi d’une myriade de journalistes. ...
... Première prise de tête : il voulait évidemment poser avec nous devant la presse. Il reçut un refus cinglant. D’un commun accord, nous avions décidé d’éviter toute publicité inutile, aucune envie de se retrouver en première page des tabloïds. De plus, la France n’avait rien à voir avec notre récupération. Nous avions passé un deal avec le commandant : seule, l’aéronavale péruvienne pouvait nous photographier et utiliser ces images. Le diplomate était accompagné d’un représentant du BEA, un organisme chargé des enquêtes sur les accidents maritimes où des Français étaient impliqués.
Deuxième épisode : l’envoyé très spécial d’une célèbre compagnie d’assurance londonienne, avocat de profession, débarqua. Il voulait nous faire accepter une indemnité dérisoire en échange d’une promesse signée de ne pas engager de poursuite contre l’armateur. Ce fut la première friction avec Mai, l’apparition de la première fêlure (pas vraiment congénitale). Elle voulait signer tout de suite, être débarrassée de cela. L’ancien gauchiste que j’étais voulait conduire ses immondes rejetons du capitalisme devant les tribunaux et leur tirer un max de fric. La seconde nuit fut beaucoup moins aphrodisiaque. Pour la première fois depuis que nous faisions lit commun, nous dormîmes cul à cul. Au matin, devant un fabuleux petit-déj, nous trouvâmes un compromis : pas de procès, mais leur faire cracher le maximum. Et le soleil brilla de nouveau.
Quelques heures plus tard, nous nous envolâmes pour Paris à bord ...