Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)
Datte: 01/09/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
entreseins,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... burinée par le soleil et la vie au grand air ne demandait aucun maquillage.
Or ce soir, une autre personne entra dans la pièce. Savamment maquillée, mais sans outrance : les paupières légèrement ombrées, un rouge à lèvres d’un ocre pulpeux. Les ongles du même ocre lui donnaient un air « femme fatale ». Fait exceptionnel, elle s’était coiffée. Oublié les futiaux disgracieux, elle avait passé – quand je dis passé, elle s’était plutôt glissée à l’intérieur – une robe fourreau qui l’habillait (ou la déshabillait) comme une seconde peau. Pas de soutif, c’était une certitude : l’étoffe soyeuse de sa robe avait du mal à contenir/retenir ses seins imposants. Quant à la culotte, un mini string à l’extrême rigueur. La bougresse avait gardé toute sa féminité.
— Wouah ! La tenue de gala, m’exclamai-je, me sentant un peu con avec mon jean et mon t-shirt. Madame joue les vamps !
— Je t’ai dit Gégé (mon surnom dans une autre vie) qu’on fêterait Noël en amoureux ! On ne peut pas dire que tu aies fait beaucoup d’efforts.
— Ben j’avais pas prévu, lui répondis-je penaud, sinon j’aurais pris mon plus beau costume, voire mon smokinge.
— Un smoking je n’y crois pas. Quant à ton costume, à moins que ta jeunette t’en ait acheté un, je suis sûre que c’est le truc ridicule que tu portais pour ton mariage !
L’allusion à Mai rompit le charme. Je piquai un fard. Que faisait Kim… Pas Kim, Mai… Revenons à nos moutons.
— Je suis vraiment nulle, me dit Gise en posant sa main sur mon bras. Pour ...
... mettre les pieds dans le plat, je suis toujours la meilleure…
— C’est rien, ma belle, va bien falloir que je vive avec et que je passe à autre chose, dis-je en lorgnant ostensiblement sur les globes dénudés de mon amie. Pour le costard, t’as raison, je n’en ai jamais racheté d’autres.
**********
Premier round
La soirée avait été bien entamée sous les auspices de Chignin – Savoie (d’accord cela ne vaut peut-être pas ceux de Beaune-Côte-d’Or). Il nous avait (r)échauffé le cœur. Nous avions ensuite réglé son compte à une bouteille de vendanges tardives. Arrivés au gratin des chartreux, nous n’avions plus réellement faim, ni soif. Gisèle proposa de passer directement au « premier »(sic) dessert. Tout au long de la soirée – soirée nostalgie consacrée à radoter, le vin aidant, sur notre merveilleuse jeunesse – la tension n’avait cessé de croître. Tension sexuelle évidemment. Aucune allusion grivoise, pourtant usuelle entre nous depuis le début de mon séjour, aucun mot déplacé n’avaient été prononcés. Tout passait par les regards, le langage corporel. Et il s’en passait des choses.
Gise avait insisté pour faire le service. Chaque fois qu’elle se déplaçait pour aller chercher un plat, le même calvaire se répétait. Sa robe, moulant son cul de manière suggestive, donnait l’illusion qu’elle avait les fesses nues. Avec l’âge, l’androgyne avait pris des hanches. Cette croupe de jument qui ondulait devant mes yeux concupiscents suscitait des idées de… La situation empirait au ...