Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)
Datte: 01/09/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
entreseins,
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... baromètre interne était sorti de la zone de turbulence. Le jour de mon arrivée après que je me sois installé, nous nous étions attablés devant un café. Je lui avais conté mes mésaventures. Quand je mis le mot fin (ou à suivre) sur mon histoire, l’heure d’aller au dodo était passée depuis longtemps. Du café, nous étions passés au whisky, du whisky à la soupe, de la soupe au café et pour parachever quelques petits marcs de Savoie. Gise avait exigé la totale me poussant même à aborder quelques détails grivois.
J’avais hypocritement, vainement tenté de minimiser ma passion pour Mai Line. J’avais surtout négligé de parler de l’épisode Kim. Bêtement, j’ai parlé de la sympathie et des liens qui s’étaient tissés entre elle et moi, les deux exclus. C’est à ce moment que je pris conscience de l’importance réelle de ces liens, de leur profondeur. Ma vieille copine l’avait compris avant moi. Ses regards entendus et quelques allusions vaseuses me montrèrent qu’elle n’était pas dupe.
Les deux jours suivants furent consacrés à la mise en ordre des gîtes. Le samedi, je le passais à Chambé, m’étant plus ou moins fait virer : elle ne me voulait pas dans les pattes pour recevoir ses hôtes. Comme nous faisions salle-de-bain commune, je m’étais aperçu qu’elle n’avait pas renoncé au Chanel 5. Je pus ainsi lui acheter un coffret de parfum : cadeau de Noël acceptable. Les trois jours suivants, elle me creva dans des randos aux dénivelés impossibles. À chaque gémissement, elle me répliquait ...
... par :
— C’est bon pour ta maladie, ton cerveau a besoin de renouveler son oxygène.
Elle n’avait pas vraiment tort, car, en ce jour de réveillon, mes chinoiseries me fichaient globalement la paix.
Depuis le matin, nous n’avions guère chômé. De la plomberie impromptue dans un des gîtes à la corvée des courses à Saint-Jean-de-Maurienne, un 24 décembre, l’après-midi. Cela resterait un souvenir impérissable : magasins bondés, queues interminables, adultes énervés, agressifs, enfants surexcités. La nuit était tombée depuis longtemps lorsque nous revînmes au gîte.
Nous nous mîmes immédiatement à la préparation des agapes. Pour nous encourager, Gise avait débouché une bouteille de Chignin-Bergeron (grand cru, tant qu’à faire).
Lorsque tout fut enfin prêt, ma belle amie m’annonça que nous n’allions pas réveillonner en bleu de chauffe et puant de transpiration. Direction la douche. Pour d’évidentes solutions d’efficacité, je passai le premier. Quelque dix minutes plus tard, je cédai ma place. Encore dix minutes et j’avais enfilé un jean (de marque, quand même) et un t-shirt. Pour la cravate, Gise devrait repasser.
Ensuite, j’attendis en compagnie de la bouteille de blanc. Elle prit son temps, mais cela le valait bien. À son apparition, mon verre stoppa sa trajectoire à mi-chemin entre la table et ma bouche. J’étais soufflé. Depuis mon arrivée, elle n’avait guère fait d’effort d’élégance. Jean, t-shirt et pull informe semblaient être son uniforme au quotidien. Sa peau ...