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Un an de galère ("Trois mois de vacances", la suite)
Datte: 01/09/2020, Catégories: fh, hplusag, entreseins, Oral 69, pénétratio, fsodo, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... je l’avais trouvée et ce que je voulais. — T’es ouf ! Trouver un gîte dans le coin pour les fêtes de Noël. Les miens sont réservés depuis le mois de juillet. — Je me doutais bien ! Tant pis !, dis-je d’un ton dépité. — Toi, tu ne vas pas bien ! Y’a un truc qui te ronge ! — Ça se sent tant que ça ? — Tu n’as jamais rien su me cacher, bien que tu te sois toujours cru très malin. Un ange passa à cheval sur sa stratocaster. Quelques secondes de silence. — J’ai bien un truc à te proposer pour te dépanner — Vrai ? — Simplement une chambre. — Je prends. — Tu en es à ce point-là ? Elle continua sans attendre ma réponse. — Tu devras me supporter ! Elle m’expliqua que son fils qui devait passer Noël avec elle avait préféré le passer à la Réunion avec sa copine du moment. Donc Noël et Saint Sylvestre en solitaire. D’où sa proposition. J’acceptai avec joie : elle m’apporterait une chaleur humaine pas dédaignable. — Je risque de ne pas être un très bon compagnon ! — Au pire, on se pochtronnera ! — Bon programme ! Ton prix sera le mien ! — Ne m’embête pas avec des histoires d’argent. Tu feras la vaisselle ! Tu pourrais aussi me payer en nature ? — Tu risques d’être déçue ma monnaie est très dévaluée ! Nous délirâmes encore quelques minutes. Je lui demandai : — Je peux me pointer quand ? — Ben, tout de suite ! c’est toi qui vois. — Aujourd’hui ? — Sans problème. Plus sérieusement, tu pourras m’aider ! — D’acc’ ! J’arrive dans l’aprèm’. Euh, vous ...
... avez de la neige ? — En montagne, oui, mais pas cheux nous. On est dans la plaine. Tu n’as même pas besoin d’équipements spéciaux ! Il ne me fallut guère de temps pour rassembler quelques affaires. Il m’en fallut plus pour trouver un itinéraire sur mes cartes routières. M’enfin, n’étant pas plus débile qu’un autre, à 15 heures, je passai le péage d’Épierre. Je m’étais arrêté à Chambé pour casser la croûte au centre commercial « Carrouf ». J’en avais profité pour faire quelques achats. Ma logeuse avait parlé de « pochtronner » et autant que je m’en souvienne, elle affectionnait particulièrement certains alcools forts et le chocolat. J’en fis provision. Ma galanterie naturelle m’obligea aussi à lui acheter quelques fleurs. C’était pas vraiment une belle journée d’hiver et quand j’arrivais dans le bled, pas un chat dans les rues. Après quelques péripéties, et l’aide d’un aimable buraliste, je stoppai ma 405 poussive sur le terre-plein central qui devait manifestement servir de parking. À l’aplomb de celui-ci s’élevait une maison de maître au toit à quatre pans caractéristique de la région. Maison entourée de bâtiments de ferme réhabilités et réaménagés. J’entrai dans le royaume de Gisèle. Le temps de descendre de ma caisse, déjà une femme les cheveux en bataille sortait de la maison et se dirigeait vers moi. — Oh my God ! Je ne t’aurai pas reconnu ! T’as perdu combien de kilos ? Et tes cheveux ? Plus de queue de cheval ? — Mes cheveux se sont enfuis avec le temps ! ...