Excès de vitesse
Datte: 31/08/2020,
Catégories:
fh,
fhhh,
fplusag,
hotel,
fête,
vengeance,
Partouze / Groupe
exercice,
Auteur: Viona, Source: Revebebe
... mais ses lèvres touchent les miennes. Elles ont un goût de pêche. J’oublie ce que le théâtre m’a appris, savoir embrasser sa partenaire « sans y mettre la langue », et ose une avancée. Elle se laisse faire, à peine surprise de mon audace.
Le reste est tout simple, parfaitement naturel entre un homme et une femme dans cette situation. Très vite, il est difficile de faire la différence entre la simulation et le sensuel. Je n’hésite plus à la prendre dans mes bras, plaquant son corps contre le mien, l’enveloppant dans ma tendresse. Elle ne résiste pas, et c’est à peine si je la sens qui se tortille pour vérifier que son ex est toujours là à nous regarder. Pour mon plus grand plaisir il reste, maintenant silhouette indéfinissable. Cette présence semble la stimuler, et maintenant c’est une femme décontractée que je serre dans mes bras. Sa poitrine s’écrase contre la mienne, ajoutant sa chaleur à la mienne. L’espace d’un instant nous ne faisons qu’un, mais je la sens qui déjà s’écarte.
— Vous bandez !
Ce n’est pas une question, mais une constatation. Je crains un instant sa colère, mais elle ne réagit pas, juste libérant un peu d’espace entre nous. Peut-être que la présence insistante de son ex la retient de réagir. Je profite de cet instant encore intime pour avouer :
— Je m’excuse, mais il faut me comprendre ; tout cela me trouble. Vous êtes belle, sensuelle, et tous ces rapprochements ne me laissent pas indifférent.
Ses yeux cherchent les miens, cherchant à ...
... détecter de la malice ou de la provocation. Mais rien de cela. Je parle vrai. Elle commence à m’échauffer les sens, la gendarme en civil.
— Allons, marchons encore ; on va bien voir s’il est toujours là, je propose.
Quelques pas, et en nous embrassant à nouveau nous constatons que l’ex est une véritable sangsue. La situation commence à m’amuser en plus de m’exciter. Je décide de voir jusqu’où ma partenaire est prête à aller pour convaincre cet homme.
— Enlevez votre petite culotte et donnez-la-moi, je lui chuchote à l’oreille. Ou plutôt, enlevez-la et courez afin que je vous poursuive. Laissez-vous rattraper vers le petit banc qu’on devine. Et souvenez-vous : riez de ce jeu qui est censé exciter votre amant.
Claude ne fait aucune remarque. Elle joue le jeu. Elle fait glisser sa culotte de dentelle qui se révèle être blanche et devenir un parfait étendard que je poursuis en riant, annonçant à la volée des « Attends lorsque je vais t’attraper ! »
Nous nous effondrons sur le banc, jouant d’abord des mains pour conquérir le trophée, puis des corps en nous embrassant. Mais Claude, qui doit encore deviner la silhouette, me dit :
— Non, il est encore là. Nous n’y arriverons jamais.
L’homme ne peut être que derrière le banc, celui-ci faisant face à un petit étang. Une idée perverse me vient à l’esprit.
— Mettez-vous à genoux et simulez une fellation. Il ne pourra pas vous voir. Le dossier du banc et moi feront obstacle à sa vue.
Mais elle ne retient que « ...