1. Hortense


    Datte: 28/08/2020, Catégories: fhhh, religion, grosseins, poilu(e)s, entreseins, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, confession, historique, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... yeux rougis et sortit en essayant de garder bonne figure. Elle rabattit sa voilette sur son visage, dit au revoir au curé et s’en alla, appuyée sur le bras de Germaine.
    
    — À demain, Madame Gauthier.
    — À demain, mon Père, dit-elle dans un souffle.
    — Madame va bien ?
    — Oui, Germaine ; juste un étourdissement : cet alcool et cette chaleur me sont montés à la tête.
    
    Alors qu’elles s’asseyaient dans le fiacre, Hortense eut une pensée effrayante :« Germaine… et Henri ! »
    
    Le soir, elle prétexta une migraine pour aller se coucher tôt, évitant ainsi la sempiternelle soirée dans la bibliothèque. Henri fumait un cigare en lisant le journal ou un livre tandis qu’elle brodait.
    
    Elle fit mine de dormir lorsque son mari vint la rejoindre sous les draps.
    
    Elle s’agitait dans son lit, ne trouvant pas le sommeil. Elle se releva soudain, épouvantée. Elle se remémorait la conversation des autres vieilles harpies : « Il apprécie ce côté là tout autant que l’autre. »
    
    « Se pourrait-il que ce côté soit… Mon Dieu, quelle horreur ! »
    
    Le vendredi, elle mit une éternité à se lever, prendre son bain et surtout se maquiller ; sa nuit d’insomnie avait laissé des traces sur ses paupières et son teint.
    
    Elle ne savait si elle devait se rendre à ces journées. Sa timidité lui conseillait de rester cachée sous l’édredon, au plus profond de son lit. Sa raison lui disait de ne pas paraître plus ridicule encore face aux autres langues de vipères de la paroisse en fuyant ses responsabilités. ...
    ... Elles feraient les gorges chaudes de son absence.« Ne fuis pas, reste forte et digne. »
    
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    Hortense se tenait dans son coin ; elle était la seule à donner des vêtements masculins. Aujourd’hui, les soubrettes n’étaient point requises : il fallait laisser les dames patronnesses et bienfaitrices en pleine lumière.
    
    Le curé, dans sa grande sagesse, avait transformé de petites pièces en cabines d’essayage : une pour les hommes, d’autres réservées aux femmes. « Ce n’est pas parce que nous avons affaire à des pauvres que nous devons abandonner toute morale. »
    
    Comment se retrouva-t-elle dans cette cabine en compagnie d’un ouvrier ? Elle devrait mettre plusieurs semaines pour le confesser.
    
    Il était plutôt jeune, peut-être de son âge, aurait été bel homme si ses traits ne s’étaient point durcis au labeur.
    
    Elle gisait sur une table, allongée sur les frusques de son mari, le chignon en partie défait, uniquement vêtue de ses bas et de ses bottines, ses autres atours éparpillés dans la pièce. Elle se rappelait avoir retiré elle-même sa longue culotte, la jetant au loin sur un tas de vêtements. Son corset lui-même habilement retiré grâce au busc ; même la crinoline et les jupons firent les frais de sa frénésie.
    
    L’homme lui tenait les jambes largement écartées ; les mains calleuses sous les genoux lui relevaient les cuisses, offrant encore plus largement la béance de sa vulve. C’était la première fois qu’un homme la voyait entièrement nue ; même ...
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