1. Hortense


    Datte: 28/08/2020, Catégories: fhhh, religion, grosseins, poilu(e)s, entreseins, Oral pénétratio, double, Partouze / Groupe fsodo, confession, historique, Humour Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    — Au revoir, Hortense, à ce soir.
    — À ce soir, Henri.
    
    Sans un regard pour la femme assise dans son lit, l’homme sortit de la chambre, mit son haut-de-forme, prit sa canne et sortit. La soubrette tenait grande ouverte la porte d’entrée.
    
    — Bonne journée, Monsieur.
    — Merci, Germaine.
    
    Il appela un fiacre et partit dans le petit matin blême.
    
    — Que va faire Madame aujourd’hui ?
    — Je vais trier quelques vieilles frusques que Monsieur ne porte plus depuis des lustres ; nous les emporterons jeudi à la salle paroissiale. Monsieur le curé organise ses journées de charité pour nos pauvres. Vendredi et samedi nous les donnerons, avec ces dames de la société de bienfaisance.
    — Bien, Madame. Je prépare votre bain ?
    — Merci, Germaine.
    
    Hortense, se leva, ôta sa chemise de nuit et se regarda dans la glace. Belle jeune femme potelée, Hortense répondait parfaitement aux canons de la beauté du moment. Des cheveux châtain clair, la peau blanche, les seins plantureux aux tétons et larges aréoles sombres, les hanches et les fesses bien rondes ; son buisson plus foncé que ses cheveux couvrait largement son pubis, empiétait sur son ventre presque jusqu’au nombril, débordait de même sur les cuisses, ses lèvres bien à l’abri sous cette fourrure.
    
    Vingt-neuf ans, mariée depuis quatre ans à Henri Gauthier, banquier de vingt-cinq ans son aîné. Élancé, une petite barbiche et les cheveux poivre et sel, il passait pour bel homme selon ses amies.
    
    Leur union fut arrangée par une ...
    ... marieuse, selon les us et coutumes de l’époque.
    
    Il cherchait une jeune femme sensée et posée pour s’occuper de sa maison et du personnel ; ayant reçu une bonne éducation, point trop sotte et bien de sa personne pour l’accompagner lors des soirées, dîners en ville ou sorties à l’opéra.
    
    Elle, née de bonne famille, mais peu fortunée, n’avait point trouvé de parti convenable faute de dot suffisante. Sa timidité maladive l’empêchait aussi de se faire remarquer lors des soirées ou sorties à la campagne.
    
    Il fit sa cour de façon fort protocolaire ; elle s’attendait à un peu plus de romantisme. Le mariage fut célébré un an plus tard.
    
    Pensionnaire au couvent des Moineaux où elle avait fait ses études, les religieuses veillant à ce que leurs élèves ne connaissent rien aux jeux de l’amour, ni aux hommes, encore moins au sexe. Aussi la nuit de noce fut-elle une surprise pour cette oie blanche. Henri se vanta d’avoir défloré sa femme et de l’avoir fait gémir.
    
    En fait, elle avait gémi surtout de surprise et de douleur.
    
    Au fil des ans son mari la délaissa de plus en plus, ne remplissant son devoir conjugal qu’une fois par mois. Elle ne s’en formalisait pas, ne prisant que très peu ces étreintes.
    
    ___________________________
    
    Elle passa la journée de mercredi à faire le vide dans les armoires et placards, jetant dans une grande corbeille en osier pantalons, chemises, redingotes, pardessus, capes, et même quelques caleçons longs.
    
    — Quelles furent vos activités aujourd’hui, ...
«1234...10»