On est toujours en proie à une surprise – suite - Histoires de Sexe

On est toujours en proie à une surprise – suite

... n’avoir rien dit, même pas un « merci », ne serait-ce que pour lui avoir sauvé la mise. Mais je l’aimais, et rien au monde ne me ferais quitter Cédric. J’avais par contre dans l’idée de le punir encore, et encore, et encore…

Je n’avais pas la moindre idée de ce que j’allais bien pouvoir faire, enfin, si ; bien sûr, me taper un maximum de mecs et de filles, en même temps ou non, en faisant en sorte qu’il le sache, dans l’espoir très intense qu’il réagisse. Mais pour ça, ça me semblait assez mal embarqué, puisque le jour où je suis rentrée de la danse et où nous nous sommes embrassés, avec encore un très net goût de sperme en bouche, il n’a rien dit, pas un mot. Bon, je dois admettre que ça m’a excitée aussi, mais quand même, pas un seul mot.

Que voulait-il, au fond ? Que fallait-il que je fasse ? Le punir, oui, j’en avais très envie… Mais j’avais aussi l’envie excitante de l’humilier…

Peut-être que je ne savais pas moi-même ce que je voulais ? Mais la conclusion de ces pensées confuses, c’est que j’avais le sentiment de plus en plus évident, que la réponse allait arriver par le sexe, le sexe sauvage, passionnée, puissant, intense ; encore, et encore, et encore…

C’est dans cet état d’esprit que je suis sortie de la salle de bain, sèche, mais encore très humide (hum, hum, …), en peignoir, nue en dessous, que je me suis servie un grand verre de vin rouge, que je me suis installée, ordinateur portable ouvert sur quelques vidéos dûment sélectionnées, mon petit pot de ...

... crème et bien sûr, ce sexe imposant qui me plaisait de plus en plus…

Très, sensuellement et après plusieurs verres de vin, je me suis remise à sucer ce méat imposant, en regardant une compilation d’éjaculations orales, puis, une autre où deux jeunes femmes suçaient ensemble de façon très perverse un gars plus âgé, pourvu d’un sexe énorme, puis encore, une vidéo présentée comme « amateur » où une fille subissait les assauts de trois hommes dans ce qui semblait être les vestiaires d’un complexe sportif (décidément…) ; je fermai les yeux, m’insérai cette bite dans la sexe et, penchant la tête en arrière, je suis partie dans un nouvel orgasme, à la fin duquel, je me suis retrouvée dans le noir complet, la tête vibrante, le ventre chaud, transpirant énormément…

Je n’entendais plus aucun bruit, je ne voyais plus rien mais qu’importe, je me sentais légère et apaisée, je lâchai prise un instant, juste un instant…

Quand je suis revenue à moi, j’étais à genoux, mon peignoir tombant sur mes épaules, poitrine à l’air. J’avais légèrement le tournis, il faisait chaud, beaucoup de buée et de condensation emplissait la pièce. Mais je ne bougeais pas, je regardais autour de moi, détaillant l’endroit ; du carrelage au sol et aux murs, des néons blancs presqu’aveuglants, des banquettes de part et d’autre de la pièce au-dessus desquelles étaient fixées des armoires métalliques, une forte odeur de désodorisant masculin mêlée à l’odeur de la sueur… Plus de doutes, j’étais dans un vestiaire. ...