1. Le manoir du péché (4)


    Datte: 24/08/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Alainylon, Source: Hds

    ... fois que vous venez fermer les volets je me caresse sous mes draps en vous regardant vous affairez. Une fois que vous sortez du lieu, j’imagine le même scénario celui qu’un jour vous sauterez sur moi pour me violer, et là vous pouvez me croire que la jouissance est au rendez-vous. Qu’avez-vous dire à cela ?
    
    - Pas grand-chose !
    
    - Je vous comprends. Vous n’en avez rien à foutre !
    
    - Je n’ai pas dit cela ?
    
    - Mais vous l’avez si fortement pensée que j’ai pu l’entendre. - Confession pour confession, comme vous ne savez pas qu’à chaque fois que je me rends dans votre salle de bain je me saisis de votre petite culotte pour l’humer.
    
    - En voilà une drôle de chose ? Pour votre gouverne, dès lundi vous aurez votre augmentation si vous me dite oui. Si c’est non, je vous demanderez d’entrée chez vous, et cette conversation n’aura jamais existé.
    
    Je suis resté un moment silencieux. Accusant le coup. Ce n’était pas peut-être très orthodoxe comme situation. Une lueur sale s’est allumée dans ses yeux. Ce fut elle qui presque timidement a avancé ses lèvres à la rencontre des miennes. Ce fut tout de même un instant très agréable, que j’avais envie de prolonger. Pris au jeu de cette divagation des sens, je me suis laissé aller au plaisir de posséder ma patronne et de devenir son amant. L’effet Cialis faisait déjà des siennes. Et cela n’a pas échappé à la vue de madame. Qui fixait d’un œil intéressé la bosse qui déformait mon pantalon.
    
    Tranquillement elle a fait sauter les ...
    ... deux premiers boutons de son corsage. Ses seins lourds, un peu affaissés apparurent, dans les lignes croisées du soutien-gorge.
    
    - Si je m’attendais à ça... Souffla-t-elle comme si elle se parlait à elle-même. Humer mes culottes !
    
    S’en est suivis un épais silence. Elle était dans l’expectative. Les secondes se sont étalées interminablement, avant qu’elle prenne l’initiative d’effleurer mon pantalon. Caressant le tissu du bout d’un doigt sans avoir l’air d’y toucher, puis a dérivé à tâtons vers mon entrejambe. Ce qui lui a arraché un petit sourire de contentement.
    
    J’ai retenu ma respiration. Très lentement, elle a fait baisser la fermeture éclair, et a incrusté sa main dans mon slip. J’ai sentis ses doigts cajoler ma verge gonflée. Avec dextérité elle m’a prit à pleine main.
    
    - Vous bandez très fort, mon cher Alain, chuchota-t-elle, admirative. Alors c’est oui ou c’est non ?
    
    - Oui madame, pour vous...
    
    J’avais maintenant envie de faire l’amour avec la Comtesse. Dans cette chambre et sur-le-champ. Elle, la bourgeoise qui avait caché jusqu’à présent son amoralité foncière sous le vernis de sa bienveillance. Elle, qui me fixait dans l’instant, d’un regard plus brillant. Un tel clin d’œil du sort était un présage et ne pouvait se refuser. J’en oubliais même Mauricette. Je voulais offrir à la femme que j’avais près de moi, des sensations fortes, pas banales. Quelque chose bouillonnait en moi. Quelque chose qui me rendait fou que si cela ne sortait pas. Et il fallait que ...
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