La jouissance pour feuille de route
Datte: 23/08/2020,
Catégories:
fh,
2couples,
vacances,
sauna,
amour,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
69,
pénétratio,
fsodo,
échange,
yeuxbandés,
confession,
entrecoup,
Auteur: ViolaFleur, Source: Revebebe
... qui fait « sas » entre le couloir et la chambre. Il fait sombre dès que la porte est refermée derrière lui. En face, la porte de la chambre. Pas totalement fermée, juste un filet de lumière. Je suis devant, guidée par ses mains sur mes épaules. Il l’entrouvre un peu plus. Par l’entrebâillement on arrive à voir une grande partie de la pièce. Lumière tamisée, mais suffisante pour bien voir.
Voir le grand lit. Lit identique au mien, assez grand pour coucher à plusieurs, mais avec un habillage en métal très travaillé avec des symboles de la mythologie grecque. Et sur ce lit, Paul et Marie. Nus, l’un sur l’autre, perdu dans cette immensité. Marie est sur Paul, tête-bêche, en 69.
Un instant j’ai peur qu’ils nous entendent. Qu’ils entendent ma respiration qui me paraît remplir l’espace. Mais non. Ils sont bien trop occupés. Les seuls bruits qu’ils doivent percevoir sont ceux de leurs caresses.
Hugo aussi est attentif. Nous sommes deux statues. Plus exactement une statue à deux têtes. Nos deux corps n’en forment qu’un. Hugo est littéralement collé à moi, avec sa tête à côté de la mienne. Je sens sa chaleur à travers le mince tissu de mon chemisier et de ma robe d’été.
Là-bas, à des années-lumière le couple se caresse. La tête de Martine monte et descend sur la queue de mon mari alors que lui doit lécher la fente et chercher le clitoris pour mieux l’exciter.
On entend le bruit des succions, des grognements indistincts, preuves que chacun apporte à l’autre sa part de ...
... plaisir.
Je suis plus que troublée. L’autre nuit, j’étais une voyeuse accidentelle alors que tout de suite, je suis une perverse qui recherche cette vision, même si Hugo en est le concepteur. Hugo que je sens de plus en plus peser contre moi.
Mais Marie bondit. Le binôme se déconstruit. Elle est sur le lit. Elle s’appuie sur la tête de lit, penchée en avant, la croupe provocante, les jambes écartées.
— Viens. Prends-moi. Baise-moi. J’ai envie, envie…
Quel homme résisterait. En tout cas pas mon mari qui, la bite dressée, vient se placer derrière et d’un coup de reins empale celle qui le provoque.
— Ahhhhh.
La salope ! Une pute, une chienne. Paul la baise. Elle se tortille. Elle ondule du cul. Chienne en chaleur qui a besoin d’un mâle pour la bourrer.
Un mâle comme… Oui, comme Hugo dont je sens la pression se concrétiser. Il bande. Son sexe est plaqué contre mes fesses. Lui aussi est excité. Je dis, lui aussi, car moi je découvre une étrange chaleur entre mes cuisses. Et que dire de ma poitrine qu’Hugo caresse. Pour lui, comme pour moi, le fin tissu du chemisier n’est qu’un obstacle insignifiant. Au contraire. L’absence de soutien-gorge – ma poitrine me le permet et j’aime me sentir libre – rend mes tétons si sensibles qu’un effleurement suffit à les faire pointer.
La chambre résonne du métal de la tête de lit qui cogne le mur au rythme des poussées de mon mari. La souplesse du matelas lui fournit une « nervosité » particulière et le couple ondule des ...