SDF...
Datte: 20/08/2020,
Catégories:
fh,
hplusag,
frousses,
rousseurs,
inconnu,
jardin,
collection,
volupté,
init,
Auteur: Jeff, Source: Revebebe
... je ne sais que dire. Appuyé contre les pierres froides, je m’imagine un instant devoir vivre dans une telle situation… perspective peu réjouissante, pour le moins. Je suis perdu dans ces pensées, tirant sur ma cigarette quand elle m’interrompt :
— Tu as froid, toi aussi ? Hein…
Je la regarde, interloqué. Oui, je commence à sentir le froid s’insinuer en moi, l’humidité ambiante me colle à la peau et mes doigts semblent s’engourdir.
— C’est vrai, fait pas chaud ici…
— Ouais, mais ici y a personne qui me dérange. Faut dire que c’est un coin tellement pourri…
Elle se pelotonne dans son duvet, le sac de fringues toujours posé à côté d’elle.
— Tu veux pas t’habiller un peu ?
— Y a pas le feu… hein…
— Non, mais t’aurais plus chaud…
— Mais j’ai chaud, là-dedans… Tiens, regarde…
Elle sort une main, la met sur la mienne, glacée, et je sens une douce chaleur m’envelopper.
— C’est toi qu’es glacé !… dit-elle en souriant. Viens, je te réchauffe…
Et, sans me laisser dire quoi que ce soit, elle prend mes mains, jette ma cigarette à moitié consumée vers le canal et les attire dans l’ouverture du sac. En quelques mouvements, elle me les colle contre son buste, sur ses seins, sous son pull-over, à même sa peau.
Sous mes doigts gourds, la chaleur de sa peau est étonnante. Rapidement, elle en réchauffe mes doigts, mes paumes. Sous ma peau je touche la sienne, douce et tiède. Ses seins sont soyeux. Mes doigts, instinctivement, se mettent à revivre et cherchent à ...
... empaumer les deux masses légères, tâtonnant pour en atteindre les bouts pointus.
Mes imperceptibles mouvements, pas très habiles, accélèrent sa respiration. Une légère buée s’échappe de sa bouche entrouverte. Seul un de mes bras fait une sorte de barrage entre nos têtes et nous empêche d’être tempe à tempe.
Comme cette position est aussi inconfortable pour elle que pour moi, elle se glisse sous mon bras pour qu’il l’entoure, et vient se serrer contre moi. En même temps, sa main part en exploration vers mon entrejambe, et rapidement les massages de ses doigts, la précision de ses gestes ont vite raison de ma gêne. Jamais, au grand jamais, je ne me suis exposé ainsi, en pleine ville et même sous un pont de Paris, à me faire caresser et à peloter une jeune poitrine.
Et sa main explore de plus en plus mon entrejambe, dont la position indécente – jambes ouvertes en raison de ma position - facilite grandement l’accès. Ses doigts s’emparent rapidement de mon sexe, encore un peu rabougri par le froid ambiant. Mais, au contact de ses doigts qui m’électrisent et me font sursauter, mon sexe commence à bander. Coquine, elle accentue le mouvement et répond à mes caresses sur sa poitrine en me murmurant :
— Tu sais où j’ai chaud ?
— J’imagine bien…
Mais je ne peux guère bouger. Les mains coincées dans le pull-over, son bras qui me paralyse les jambes… c’est elle qui penche le torse, m’obligeant à lâcher le sein que je commençais à triturer de plus en plus fort. Habilement, ...