1. L'arrivée à Paris


    Datte: 17/08/2020, Catégories: ff, inconnu, grosseins, soubrette, Voyeur / Exhib / Nudisme massage, Oral fdanus, historique, historiqu, Auteur: Ben, Source: Revebebe

    ... lui est destinée a été remise à neuf : un grand lit, une commode avec un lavabo, une grande armoire, un vase avec un bouquet, le tout dans les tons pastel qui conviennent à une jeune fille de bonne famille. Elodie ne veut pas lui montrer la chambre de sa mère.
    
    — Elle vous la fera découvrir elle-même, si elle le veut, lui dit-elle en guise de justification.
    
    Un peu vexée, Caroline réplique :
    
    — Alors, montre-moi la tienne !
    
    Elodie a l’air gênée, mais elle ne peut refuser l’ordre de sa nouvelle maîtresse. Elle la mène à sa chambre, qui se situe juste à côté de celle de sa mère. Elle ouvre la porte : une odeur de femme, la même que celle qu’elle a humée dans la calèche, se répand. La chambre est petite, encombrée de toutes sortes d’objets de femme : un peigne et des épingles à cheveux sur la commode, une robe abandonnée sur le lit défait, une jarretière et des bas de soie sur la chaise, de fins escarpins au pied du lit. Certains de ces objets ne sont pas ceux d’une bonne, mais ceux d’une courtisane. Caroline se dit que Elodie doit jouer d’autres rôles que celui de soubrette dans la maison. En ressortant, Caroline aperçoit un objet étonnant sur la table de nuit. Elle n’en a jamais vu de semblable, mais elle devine immédiatement de quoi il s’agit : un long cylindre oblong en bois d’olivier tout lisse, reproduisant grossièrement la forme d’un énorme phallus. Elodie surprend son regard, mais ne dit rien. Caroline sourit.
    
    Le crépuscule commence à tomber. Revenues dans ...
    ... le salon, Elodie invite Caroline à s’asseoir, et à prendre le chocolat. Elle ne connaît pas encore ce breuvage doux-amer, mais elle a entendu parler de ses propriétés euphorisantes, voire aphrodisiaques, selon certains. Elodie continue à causer, racontant la vie parisienne, évoquant ce qu’elle sait de la vie de la Cour dont l’entretient parfois sa maîtresse. Décidément, son intelligence, la distinction de son langage, son charme, sa vivacité d’esprit s’accommodent mal de son habit de soubrette. Mais peut-être qu’à Paris, les soubrettes ont des manières de princesse, se dit-elle.
    
    Tout en parlant, Elodie s’est à nouveau rapprochée d’elle. Elle lui saisit le bras. Caroline frissonne à ce contact, qui déclenche chez elle un sentiment d’excitation étrange, encore renforcé lorsque Elodie semble vouloir laisser sa main sur son bras. Subjuguée par le charme de la soubrette, Caroline la contemple en souriant. Elle est séduite, tout à la fois par la jeune femme, les circonstances, son arrivée à Paris, ce chocolat au goût si étrange.
    
    — Je parle, je parle, et je ne pense même pas à vous proposer de défaire vos bagages, et de vous mettre à l’aise. Il fait si chaud aujourd’hui ! Voulez-vous que nous montions maintenant dans votre chambre, pour vider votre malle ?
    
    Caroline accepte l’invitation. Après tout, il est logique qu’une soubrette aide sa maîtresse à défaire ses bagages, et à s’habiller. Cette fois-ci, c’est elle qui passe la première, sentant sur sa nuque le souffle chaud de ...
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